Depuis mercredi dernier, les pervenches parisiennes testent un nouveau dispositif pour verbaliser les automobilistes : le PV électronique, qui a fait son apparition dans les Xe, XIe et XVIe arrondissements, et ne concerne pour l’instant que le stationnement.

Comment ça marche ?

Pour l’instant, pas de changement pour le "méchant" automobiliste mal garé : le duplicata du PV est encore placé sous l’essuie-glace de la voiture par l’agent de surveillance de Paris (ASP). Par contre, c’est pour la contractuelle que les choses changent : le travail manuel pour enregistrer les amendes se transforme en enregistrement informatisé. Encore pour gagner du temps, les contraventions ne sont plus envoyées au Cacir (Centre automatisé de constatation des infractions routières) de Rennes : elles sont traitées informatiquement en amont.

Objectifs de ce nouveau système

L’informatisation des données permettra de gagner du temps sur le traitement : le matériel permet d’enregistrer 80 contraventions à la minute, soit 10 000 par jour ! Le dispositif aura aussi pour objectif d’éviter les erreurs, et donc de faciliter le règlement des contentieux. Autrement dit, faire une réclamation n’aura plus de sens et votre bonne foi sera inutile…et le taux de recouvrement sera encore meilleur.

Du test à la généralisation ?

En attendant, les premiers tests continuent dans les trois arrondissements. Si le système est jugé positif, les automobilistes parisiens des Xe, XIe et XVIe seront les premiers à expérimenter le système entier prévu initialement : le PV ne sera plus sous forme de duplicata sur le pare-brise, mais un avis d’information leur annoncera qu’ils ont commis une infraction, qu’ils seront verbalisés et qu’ils recevront très prochainement leur amende dans leur boîte aux lettres. D’après la Préfecture, « les nouveaux PV de stationnement rédigés seront totalement informatisés. Scannés, ils seront transmis directement au Cacir, et arriveront au domicile du contrevenant. »

Si la phase de test de ce nouveau dispositif est concluant, le système pourra être généralisé aux vingt arrondissements parisiens l’année prochaine.