Pour son premier Grand Prix en F1 à Bahreïn, Vitaly Petrov avait épaté plus d’une personne du paddock avant son abandon. En Australie, il devra découvrir le tracé avant de se fixer un quelconque objectif.

Onzième à Bahreïn avant de devoir renoncer, Vitaly Petrov a fait mentir tous ses détracteurs pensant qu’il ne devait sa place en Formule 1 qu’à sa nationalité. Pour une première course dans la discipline, le nouveau pilote du Renault F1 team peut être satisfait :

« Résultat final mis à part, je suis très content du weekend. Il s’est passé sans encombre majeur. J’ai commis une erreur en séance de qualifications, en Q2, et je n’étais donc pas aussi haut sur la grille de départ que je ne l’aurais souhaité, mais je me suis rattrapé en faisant un bon début de course et en me positionnant à la 11ème place. L’équipe m’a beaucoup aidé durant le weekend et nous avons fait un bon travail avec les ingénieurs et les mécaniciens afin de trouver un équilibre satisfaisant. La voiture était fantastique dimanche et cela me rend très optimiste pour les prochaines courses. Je n’étais pas inquiet avant la course mais je me suis senti mieux après le départ, en remontant dans le peloton dans le premier tour et en me battant contre les pilotes autour de moi. A présent, mon objectif est de me rapprocher de plus en plus du top 10 sans commettre d’erreur.»

Un objectif élevé, mais en Australie, le Russe aura tout à apprendre du circuit d’Albert Park. Il ne faudra donc pas brûler les étapes. Les murs ne sont pas loin à Albert Park :

« Le plus important, c’est d’apprendre le circuit et de comprendre son rythme, poursuit le vice-champion GP2 2009. Je dois le voir de moi-même, toucher le bitume, voir les vibreurs et faire le tour à pied pour avoir un vrai feeling de ce que j’ai à faire. Ensuite, je ferai tout mon possible pour faire un bon travail. Nous verrons comment cela va se passer. »

Il ne faut donc pas s’attendre à voir la Renault R30 n°12 aux avant-postes dès les premiers essais libres. Mais dimanche, après la course, il ne serait pas étonnant de voir Vitaly Petrov devenir le premier Russe à marque des points en Formule 1.