Les piétons sont ainsi les usagers les plus vulnérables en ville. L'an dernier à Paris, ils ne représentaient pas moins de la moitié des tués sur la route : 20 morts, un chiffre en hausse de 50%. Et la moitié de ces accidents se sont produit sur des passages piétons. La faute à des comportements à risque que la totalité des mêmes piétons interrogés ont reconnu avoir déjà eu.

Et c’est, a priori, celui qui est le plus aguerri à ce genre d’environnement hostile, soit le Parisien, qui joue le plus avec le feu. Le rouge notamment, qui ne le dissuade pas de traverser alors que pour l’automobile, il est bien vert. Traverser hors des clous est aussi une attitude qui ne rebute pas tant que ça.

A l’instar de ce qui se passe avec la voiture, c’est ce satané usage du téléphone portable qui est pointé du doigt. Une distraction fatale si l’on en juge par le résultat de cette étude. Des vies que la multiplication des radars ne sauvera pas. Pourtant, les piétons entrent dans la statistique générale de la mortalité routière qui nous impose plus de répression routière.