Comme la majorité des modèles à vocation sportive ou du moins dynamique de la marque, la S3 est pourvue d’une transmission intégrale, mais à l’inverse de ses grandes sœurs RS4 et S8, il ne s’agit pas d’un Torsen C mais d’un système Aldex. Ca n’a l’air de rien au premier abord mais cela à son importance. Ainsi, la S3 se comporte avant tout comme une traction qui distribue dans certaines conditions la puissance et le couple aux roues arrière grâce à son différentiel central autobloquant.

Même si son comportement ne prête nullement à critique, on ressent toutefois un léger temps de décalage avant dans le transfert entre les deux essieux dans les situations extrêmes.

Essai - Audi S3 : S comme sportive

Bien que les aides électroniques puissent être déconnectées, cela n’est que partiellement puisque au moindre freinage, l’ESP se remet en fonctionnement, ce qui peut être frustrant pour les uns mais plutôt rassurant pour la majorité des conducteurs. La S3 est par conséquent moins joueuse que l’on pourrait le souhaiter.

La direction est pour sa part précise et très agréable à manier. Le freinage est pour sa part performant et particulièrement efficace malgré l’absence de dispositif high-tech comme des freins céramiques.

Malgré cette vocation sportive, la S3 arrive tout de même à préserver un bon confort. Le rabaissement de la hauteur de caisse de 25 mm ne complique pas la vie des passagers. Même si on a du mal à oublier les sièges baquets de la RS4, ceux de la S3 sont très bons avec un soin tout particulier qui leur a été apportés grâce à la S3 avec une partie supérieure du dossier élargie.