Avec la généralisation des voitures obtenant 5 étoiles aux tests EuroNCAP, l’organisation se devait de mettre à jour ses tests pour les rendre plus sévères afin coller au mieux aux progrès réalisés par les constructeurs automobiles.

Jusqu’ici, les tests EuroNCAP étaien divisés en trois parties. La première et principale était les chocs frontal et latéral pour le conducteur et son passager. Les deux parties, plus secondaires car ne rentrant pas dans la note finale, était la protection des enfants à l’arrière ainsi que les chocs piétons. Maintenant, tout sera groupé en une seule catégorie, tous les tests comptant véritablement pour déterminer la note du véhicule à des pourcentages variables.

Ainsi, la part des chocs pour le conducteur et le passager passe de 100% à 50%. Le reste se divise ainsi : 20% pour la sécurité des enfants, 20% pour celle des piétons et enfin 10% pour la batterie d’aide électronique à la conduite ainsi que pour le dispositif anti-coup du lapin. Alors que pour la précédente mise à jour de ses tests, l’EuroNCAP était passé de trois à cinq étoiles, ici pas de décoration supplémentaire : obtenir un score supérieur à 70% vous accordera le maximum de 5 étoiles, à condition de ne pas enregistrer de trop mauvais résultat à l’un des tests.

Les premières candidates s’en sont plutôt bien sorti pour la plupart, puisque parmi les six courageuses, quatre sont parvenues à décrocher cinq étoiles : les Toyota Avensis et iQ avec 81 et 79%, la Mitsubishi Lancer avec 70% et la Mazda 6 avec 72%. Déception cependant avec la Subaru Impreza et la Citroën C3 Picasso qui, malgré leurs 77 et 68%, payent cash leurs mauvaises notes pour les aides à la conduite.

A noter que la marge de progrès est encore très grande pour les chocs avec piéton, puisque seule la Subaru Impreza enregistre un score acceptable avec 72%, alors que les autres obtiennent en moyenne autour de 50%, voire même 34% pour la Mitsubishi Lancer.