3) Qualités et inconvénients du catalyseur:

Le catalyseur élimine donc 99% des gaz toxiques produits par un moteur. Solution miracle ? Oui et non...

Déjà, le catalyseur n'est efficace qu'à partir de 400°. Il faut en général 10 Km pour qu'il soit utile, et on sait que l'on est de plus en plus adeptes des petits trajets ! Bref, sur de courtes distances, son intérêt est minime.

Ensuite, on a le soufre qui est présent en faibles quantités dans le carburant, et qui a tendance à se fixer sur les particules métalliques. Il réduit donc la durée de vie du catalyseur. Une des réactions parasites du catalyseur est de créer du N20, qui est un puissant gaz à effet de serre !

Par ailleurs, le catalyseur peut être constitué comme une bombe à retardement. En fin de vie (on l'estime à 160 000 Km), le catalyseur se désagrège, et une partie de ses métaux lourds, donc non biodégradables peut s'échapper et se disperser sur les routes, les réseaux d'eaux, et les terres !

Notons enfin que le catalyseur, parce qu'il provoque une perte de puissance, génèrerait une petite hausse de consommation.

Mais une technologie réellement propre pourrait arriver d'ici quelques années... Outre l'hydrogène, Daihatsu a innové en concevant un système qui détruit 90% des NOx et des particules avec un plasma pour les moteurs diesel !

Bref, la technologie suit son cours. Mais n'imaginons pas que les FAP et autres solutions actuelles sont entièrement écologiques.

Quoi qu'il en soit, si l'on veut réellement faire un geste pour l'environnement, le mieux reste de favoriser les transports en commun, et pour les adeptes de conduite sportive, surtout garder le catalyseur !

Car n'oubliez pas, les sportives d'aujourd'hui sont conçues à la base avec un catalyseur... Est-ce vraiment utile de grappiller quelques chevaux (si la préparation est bien faite), pour rejeter 100 fois plus de particules toxiques ?

La semaine prochaine, nous traiterons les différentiels autobloquants et à glissement limité.