Euro NCAP et ANCAP (l'équivalent australien) ont conduit une étude cherchant à démontrer que le freinage d'urgence à faible allure diminuera de façn significative le nombre d'accidents par l'arrière et ce, sur la planète entière. Le système Autonomous Emergency Braking (freinage d'urgence autonome) est très prometteur et d'ailleurs, il se répand actuellement dans toutes les catégories de véhicules sous la pression notamment des deux organismes qui imposent la présence de ce système pour octroyer les 5 étoiles.

Mais pour valider leur choix, les Euro NCAP et ANCAP ont mené une vaste enquête permettant d'affirmer (et non plus de suspecter ) que ce système AEB est réellement efficace. Pour cela, ils ont choisi la méthode VVSMA ( Validating Vehicle Saefty Through Meta-Analysis) et récupéré les données d'accidentologie des gouvernements, des industriels, des clients et des assurances de 5 pays européens majeurs ainsi que de l'Australie. Cette immense masse d'information réunie pour la première fois a été décortiquée et il apparaît qu'effectivement, le système AEB a un effet considérable sur la sécurité et que sa large diffusion au sein des flottes de véhicules devrait être encouragée afin d'améliorer la sécurité routière.

Le système AEB basse vitesse fonctionnant jusqu'à 50 km/h permet en effet de réduire de 38% les accidents d'une auto percutant l'autre par l'arrière. Que ce soit en ville ou à la campagne, le résultat est identique, la limite des 50 km/h permet donc d'être efficace également sur des routes dont la limitation est supérieure.

Voilà de quoi justifier les nouveaux critères d'Euro NCAP et surtout voilà ce qui explique que certains modèles n'obtiennent plus que 4 étoiles sans pour autant que leur sécurité passive soit critiquable.