A 1 300 € de plus que la berline, la Sportwagon ne fait pas payer trop cher son hayon. La différence se réduit même à 850 € si on compte la banquette rabattable optionnelle pour la berline. De la sorte, sur les 7 000 ventes de 159 qu’Alfa pense réaliser en 2006 sur le territoire français, plus de 40 % seront des "SW". Evidemment, à motorisation et équipement comparable, elle reste plus chère que les breaks familiaux de constructeurs généralistes, et un peu plus abordable que ceux des constructeurs spécialisés d’Outre Rhin.

La Sportwagon reprend les trois exécutions de la berline (déjà remaniée depuis son lancement au second semestre 2005), Impression, Distinctive et Selective. Dès le premier niveau, Alfa propose une dotation relativement complète en particulier en matière de sécurité, avec 8 airbags (dont les airbags genoux pour le conducteur et le passager avant), l'ESP ou le pédalier rétractable en cas de choc. Ou encore le volant et pommeau de levier gainés de cuir.

Essai - Alfa Romeo 159 Sportwagon : un wagon nommé désir

Pour les vitres AR et rétroviseurs électriques, l'ordinateur de bord, le régulateur de vitesse et les antibrouillards, les capteurs de pluie, l'allumage automatique des feux, le radar de parking arrière, la climatisation bizone, le volant multifonctions ou la banquette arrière rabattable, il faut passer à la finition médiane Distinctive.

Le 3e niveau Selective s’enrichit entre autres des capteurs de pressions des pneus, du radar de parking avant, de la climatisation trizone (avant droite et gauche, arrière), du chargeur 10 CD, de la sellerie cuir et des sièges électriques à mémoire.

Certains équipements sont toutefois uniquement disponibles en option. C'est le cas des projecteurs bi-xénon ou du système de navigation fonctionnant uniquement avec CD et non avec un DVD. Regrettable, comme l’absence de hayon motorisé pourtant de plus en plus présent sur les breaks "Premium".