La prudence accrue des automobilistes liée aux difficultés de maintenance opérationnelle des appareils ont contribué à une baisse qui n'arrange pas vraiment ceux qui remplissent le tonneau des Danaïdes de nos comptes publics. Les radars, en 2013, n'ont pas assez saigné la population et qu'importe s'ils ont contribué à sauver des vies si l'on en croit les indicateurs de la sécurité routière. En 2014 il faudra rectifier le tir avec, sans doute, les 80 km/h à venir sur notre réseau secondaire en guise de fiscalité routière.


Ceci dit, tous les radars n'ont pas été les mauvais élèves. La palme du plus martial revient à celui qui règne sur l'A40 en direction de Lyon, à Clarafond, en Haute-Savoie. Une portion limitée à 110 km/h. Il est du genre discriminant et il relève 377 excès de vitesse par jour soit 137.700 par an. Il a battu dans le genre celui qui est installé sur l'autoroute A10 vers Tours en allant sur Paris. Lui, il se contente de flasher quotidiennement 344 fois.


Mais les prétendants au record n'ont pas dit leur dernier mot : sur l'A47 vers Saint-Étienne au niveau de Givors dans le Rhône il y en a un qui s'astreint à 326 flashs quotidiens. Ce dernier est talonné par un autre appareil également situé dans le Rhône, sur l'A7 vers Lyon au niveau de Pierre-Bénite, qui a flashé 313 contrevenants par jour. Le Rhône a d'ailleurs un fort potentiel puisque c'est dans ce département que l'on recense le plus grand nombre d'excès de vitesse constatés par des radars (951.979 portraits), devant les Alpes-Maritimes et l'Essonne.