Les principales évolutions du Volkswagen Sharan sont là où elles ne se voient pas : sous le capot. Le monospace allemand voit l’ensemble de ses moteurs TSI (essence) et TDI (diesel) gagner en puissance et s’améliorer en consommation (jusqu'à 15 % plus sobres qu'auparavant). Les puissances s'échelonnent de 115 ch à 220 ch et peuvent être couplées dans la majorité des cas à une boîte à double embrayage DSG6. Nous avons testé le cœur de gamme, le 2.0 TDI 150 ch en boîte mécanique. Ce moteur plein de ressources est sans doute le meilleur compromis entre agrément et économie d’usage. D’une part il est neutre au malus (avec les jantes 16’’) et de l’autre il ne sirote en moyenne que 7,2 l/100 km. Compte tenu de notre conduite et de son design moyennement aérodynamique c’est un appétit modéré. À l’usage vous apprécierez sa discrétion et l’absence totale de vibrations. Il répond toujours présent en accélérations comme en reprises pour emmener le Sharan, chargé aussi bien qu’à vide. On vous déconseillera toutefois d’opter pour son petit frère le 2.0 TDi 115, non testé, qui devrait se montrer trop juste si vous pratiquez régulièrement le transport de troupes. La gamme s'articule autour de deux blocs essence 1.4 TSI 150 ch et 2.0 TSI 220 ch (le moteur de la nouvelle Golf GTI), et trois diesels 2.0 TDI de 115, 150 et 184 ch.

La force du Sharan, c’est aussi son vaste catalogue d’options. L’allemand peut être associé à une transmission 4 roues motrices, bénéficier d’un châssis piloté (1 154 €) et d’un arsenal d’aides à la conduite. Il est d’ailleurs l’un des plus actifs avec Ford en la matière. Parmi les nombreux packs et option, vous aurez le loisir de piocher dans le Park Assist de seconde génération, des feux dynamiques à LED, de l’aide au maintien dans la voie, du détecteur d’angles morts ou encore de la caméra de recul. En plus d’être sûr, le Sharan est aussi très confortable. C’est d’autant plus vrai avec la suspension pilotée DCC présente sur notre version d’essai. La filtration est brillante et le maintien bien travaillé sur les appuis. Mais c’est sur les grands axes que l’allemand excelle. Il est imperturbable, scotché à la route et peu sujet aux vents latéraux. Seul son niveau sonore nous a semblé moins soigné que celui d’un Espace, en raison des portes latérales coulissantes.