La formule est on ne peut plus simple et suffit tout naturellement à reformer chaque année un plateau d'exception : faire rouler toutes les gloires passées du Tour de France Automobile le temps d'une semaine bien chargée, passée à sillonner les plus belles routes du pays. Le pedigree des véhicules admis lors de cette dernière édition rassemble tout simplement ce qu'il y a de plus prestigieux dans l'histoire de l'automobile. De la 250 GTO à la Miura en passant par la Stratos ou la 250 GT SWB ( largement à l'honneur cette année ), elles étaient présentes en nombre pour ravir les observateurs tout au long des cinq étapes ralliant Paris à Beaulieu sur Mer.


Patrick Garcia est déjà revenu sur l'évènement lors de la dernière étape, lorsque le cortège faisait escale au Paul Ricard HTTT avant de filer sur la côte d'azur. Les photos signées Jean-Marie Farina suffisent pour rendre compte de l'intensité en piste et du niveau atteint en matière de plateau automobile. Et pourtant dans tout ça, le plus réjouissant n'est peut-être pas de se retrouver face à une 250 GTO encadrée par une meute de 250 GT Short Wheel base.


Non, la plus belle réussite du Tour Auto est ailleurs. En fait, elle se retrouve tout au long des routes empruntées par les concurrents. Les fans de caisses viennent -parfois en famille- se placer sur les étapes pour voir passer les autos les unes après les autres. Les flash des appareils photo crépitent, les gamins sont contents, les parents sont curieux et certains profitent même de l'occasion pour ressortir leur Alpine, leur Gordini ou leur Caterham. Le nombre de spectateurs impressionne et l'ambiance a de quoi rassurer tout le monde : oui, même dans notre contexte actuel il reste un peu de place pour la passion automobile. Ouf.


Tour auto Optic 2000 : un cas unique dans le climat autophobe français ?