Le prix supérieur de 1 500 € par rapport à la 150 ch nous semble parfaitement justifié. Les 32 800 € à débourser pour la Renault Laguna 2.0 dCi 175 ch GT qui était notre modèle d'essai également. Cette finition était jusqu’à présent réservée le 2.0 T 205 ch.

Difficile à notre avis de trouver meilleur rapport prix/prestations/équipement entre 25 000 et 35 000 € pour l’instant. L’équipement est complet (pommeau de levier de vitesses en aluminium satiné, sièges tendus de cuir, phares xénon, peinture métallisée, …) et la qualité de fabrication apparemment irréprochable. Certes la Toyota Avensis 177 ch est presque 2 000 € moins chère, mais son châssis n’est pas à la hauteur et elle oublie quelques détails comme le verrouillage automatique des portes en roulant ou le capteur de luminosité. L’absence au catalogue d’une version 175 ch à moins de 30 000 € est en revanche regrettable. Contrairement à la 150 ch, la version musclée du 2.0 dCi n’est pas disponible en équipement Confort qui permettrait de passer sous cette barre. Un élitisme qui oblige à opter au minimum pour une version Luxe Dynamique ou Luxe Privilège à plus de 31 000 €.

Parmi les rares options, notons la dernière génération de Carminat Navigation Informée qui fonctionne désormais grâce à un DVD. Il devient ainsi, l'un des meilleurs GPS du marché alliant rapidité, efficacité et facilité d'utilisation.

Question fiabilité

Tout peut sembler rose après cet essai, même la qualité de la finition, mais Quid de la fiabilité ? On ne parle pas là des régulateurs de vitesse qui ont toujours parfaitement fonctionné (la psychose a été telle qu’une cliente s’est plaint que son régulateur s’était aussi bloqué, sa voiture n’en avait pas !), mais de réels tracas. Par exemple, les cartes mains libres défaillantes la première année de commercialisation de la Renault Laguna II, problème définitivement réglé, celui de l’usure prématurée des pneumatiques Continental et autres désagréments comme les lève-vitres bloqués ou les essuie-glaces qui n’en font qu’à leur guise Et bien, il devrait y avoir un gros mieux après un relâchement sensible ces dernières années qui remet en cause une bonne réputation acquise patiemment au cours de la décennie 90 . A cela deux raisons : le restylage du début 2005 qui a permis de baillonner quelques autres loups connus et le "serrage des boulons" en matière de respect des procédures de fabrication. La mission du nouveau Monsieur Qualité de la marque au losange (deux triangles de sécurité assemblés ?) est de faire figurer Renault parmi les trois meilleures marques en matière de qualité. En 2002, 700 incidents "qualité" dénombrés pour 1000 voitures dans les trois premiers mois. En 2004, 300 pour 1000 (soit en moyenne un incident par client et par an). Objectif 2006 (ou 2007): 50/60 pour 1000. Donc, acte.