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Le directeur de l'équipementier Volkmar Denner a indiqué dans une interview que le marché des voitures au gazole se maintiendra malgré l'affaire du dispositif de triche du géant allemand Volkswagen.

Nous ne connaissons pas vraiment pour l'instant les retombées financières et médiatiques de l'affaire Volkswagen sur le groupe et plus particulièrement la marque éponyme. En attendant, un sondage en Allemagne révèle que les Allemands pensent toujours que Volkswagen est une marque « remarquable ».

L'association écologiste Greenpeace a établi un classement des constructeurs automobiles les plus actifs auprès des institutions européennes. Et le champion du lobbying est Volkswagen, qui en 2014 a dépensé 3,3 millions d'euros pour défendre ses intérêts à Bruxelles.

Avec le discours de Matthias Müller, nouveau patron du groupe Volkswagen, devant les employés de Wolfsburg hier, c'est en partie un stratégie d'expansion et de développement à tout-va qui est remise en question pour se recentrer sur l'essentiel. Et pour payer les dettes, certains médias allemands annoncent que le groupe Volkswagen pourrait se séparer (au moins partiellement) de certaines de ses marques comme Lamborghini.

La marque aux anneaux met à disposition des clients Audi un site internet -en allemand uniquement pour l'instant- répertoriant les véhicules dotés de la mécanique de l'affaire Volkswagen. L'automobiliste doit entrer le numéro de série de sa voiture pour savoir si cette dernière est concernée.

C'est hier qu'ont débuté à Montlhéry, sur les installations de l'UTAC, les premiers tests de pollution sur les 100 véhicules tirés au sort. Ségolène Royal était là, et nous en avons appris un peu plus sur la méthodologie de ces contrôles "anti-triche".

Les experts du géant allemand indiquent que deux méthodes permettent de rendre les moteurs conformes. L'intervention peut être logicielle et/ou mécanique. Des consommations en hausse et des performances en baisse sont attendues.

L'affaire Volkswagen ne devrait pas trop modifier le cours des choses. La mise en place de nouveaux tests d'homologation devrait s'accélérer mais le législateur sait que l'instauration de normes trop dures à respecter pourrait inciter d'autres marques à tricher. Les petites affaires de nos constructeurs devraient donc se poursuivre presque comme avant. A défaut de maîtriser totalement la pollution des moteurs. Et en attendant de vraies énergies alternatives.

En plus des départs déjà annoncés lors de l'affaire Volkswagen, le groupe allemand subit une profonde restructuration avec de nouvelles nominations. A la tête de Seat, Jürgen Stackman laisse sa place à Luca de Meo qui officiait jusqu'alors chez Audi.

Depuis le début de "l'affaire Volkswagen" ou encore "dieselgate", on a lu et entendu beaucoup de choses sur les tenants et les aboutissants de la triche. Mais il est une chose que l'on avait du mal à cerner, c'est le nombre de véhicules concernés en France, et les modèles potentiellement affectés. Caradisiac en fait la liste.