Essai - Mazda, 3 : un beau coup à jouer

Afin d’offrir une tenue de route impeccable, les suspensions ont fait l’objet d’une remise à niveau et de modifications, tant à l’avant (jambes McPherson améliorées) qu’à l’arrière où la Mazda3 adopte un train arrière de type multibras. Des évolutions qui assainissent les réactions. Pas piégeuse, la Mazda 3 permet à la fois de rouler tranquillement mais aussi de se faire plaisir. Grâce à une direction précise et agréable notamment sur la 2.0 qui bénéficie d’une assistance électro-hydraulique, la Mazda 3 enchaîne les virages avec agilité et sans trop de roulis. Sur routes dégradées, les suspensions filtrent relativement bien les imperfections malgré quelques raideurs et les passagers ne subissent pas les traditionnels pompages.

L’impression de sécurité que dégage la Mazda 3 est aussi due à son freinage progressif et puissant grâce aux 4 disques de freins allant de 278 à 300 mm à l’avant et de 265 à 280 mm à l’arrière soit des diamètres nettement supérieurs à ceux de la 323. A tout cela s’ajoutent également l’ABS avec répartiteur électronique, assistance au freinage d’urgence et sur certains modèles le contrôle dynamique de stabilité et l’antipatinage. Pourvue de série de 4 airbags et sur certaines versions d’airbags rideaux, Mazda souhaite obtenir au moins 4 étoiles lors des crash-tests réalisés par l’organisme Euro Ncap. Une note minimale vu les résultats de Renault dans ce domaine.