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Départ en vacances : gare à la somnolence !

Dans Pratique / Sécurité

Julien Bertaux

Alors que le risque d’accident mortel sur autoroute est quatre plus important la nuit, une étude révèle que les conducteurs n’effectuent pas suffisamment de pauses. Un cocktail qui peut se révéler explosif.

Rouler de nuit ne permet pas de gagner beaucoup de temps, mais le risque d'accident est quatre fois plus important.
Rouler de nuit ne permet pas de gagner beaucoup de temps, mais le risque d'accident est quatre fois plus important.

Alors que les week-ends de grande affluence battent leur plein, la Fondation Vinci Autoroutes est en pleine campagne de prévention. Début juillet, elle lançait une campagne sur le nombre de véhicules d’intervention percutés : 169 en 2022. Et cette année débute mal puisque le réseau Vinci Autoroutes déplore 31 véhicules heurtés, dont deux en moins de 24 heures ! Le dernier accident s’est produit dans la nuit du 20 au 21 juillet sur l’autoroute A11.

Ce dernier événement, heureusement sans gravité, rappelle les dangers lors de la conduite de nuit. C’est justement l’objet de la dernière étude* réalisée par Autoroutes Trafic. Elle indique que le risque d’accident mortel sur autoroute est quatre fois plus important la nuit, avec un pic entre 3 et 4 heures du matin.

S'arrêter très régulièrement

À cela s’ajoutent des trajets nocturnes plus fréquents, de l'ordre de 15 à 20 % en été par rapport au reste de l’année. De plus, les temps de pause ne sont pas respectés puisque 24 % des automobilistes dépassent 2 heures de conduite continue et 12 % vont au-delà des 3 heures.

Vinci Autoroutes rappelle qu’il est nécessaire de respecter un arrêt toutes les heures et demie de nuit (2 heures de jour). L’étude montre qu’un conducteur sur dix s’arrête toutes les 2 heures la nuit. Les spécialistes du sommeil conseillent un temps de repos de 15 à 20 minutes, comprenant si nécessaire une sieste. 

Sur ce point, le professeur Daniel Léger, Chef du service au centre du sommeil et de la vigilance de l’Hôtel Dieu à Paris,  rappelle « qu’entre deux et cinq heures du matin, c’est le cœur de la nuit pour notre cerveau. La température interne est la plus basse, le taux de mélatonine est le plus élevé, et la tendance à dormir la plus forte, parfois irrépressible. C’est donc une période de grande vulnérabilité ».

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À noter que rouler la nuit ne permet pas un gain de temps important. Pendant un trajet de 5 heures, entre 5 et 10 minutes sont gagnées et cela peut grimper jusqu'à 10 à 12 minutes pour plus de 8 heures de route. Si vous n’avez d’autres choix que de partir la nuit, certains conseils sont à suivre pour limiter et surtout prévenir la somnolence au volant.

La Fondation Vinci Autoroutes déploie cet été un dispositif avec des « espaces siestes » tous les vendredis et samedis de l’été. Coussins géants et kits de sommeil (masques et bouchons d’oreilles) notamment seront à disposition.

Départ en vacances : gare à la somnolence !

(*) Cette étude s’appuie sur les données anonymisées (Floating Car Data), issues des systèmes de géolocalisation des véhicules. 18 000 trajets effectués par des véhicules légers, entre le 1er juin 2021 et le 31 mars 2022 sur quatre itinéraires différents, longs de 550 à 940 km, ont été analysés (Paris-Nice, Strasbourg-Perpignan, Lyon-Bordeaux, Paris-Bordeaux).

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