Drogues au volant : le nouveau prélèvement salivaire arrive fin 2016
Jusqu'ici, le dépistage salivaire pour les drogues resté très marginal dans le contrôle de la sécurité routière. Le prélèvement va toutefois se généraliser assez largement d'ici la fin d'année avec une nouvelle méthode bien moins contraignante pour les forces de l'ordre.

La détection d'usage de stupéfiants au volant, ou au guidon pour les motards, reste marginale et très contraignante pour les forces de l'ordre: "actuellement, après un premier dépistage salivaire positif, les forces de l'ordre doivent emmener le conducteur à l'hôpital le plus proche pour un prélèvement sanguin, afin de caractériser l'infraction".
La méthode va rapidement changer puisque nous apprenons que la généralisation des prélèvements salivaires va se faire dès la fin de cette année. La méthodologie sera bien plus simple pour les gendarmes et policiers qui n'auront plus qu'à tester sur place les échantillons : "avec la généralisation des prélèvements salivaires, si le test de dépistage est positif, un prélèvement salivaire sera effectué directement sur place à l'aide d'un kit de prélèvement dont seront dotés gendarmes et policiers. Ce kit sera ensuite envoyé en laboratoire, comme pour le prélèvement sanguin".
Actuellement, le gouvernement lance un appel d’offres pour "équiper gendarmes et policiers de 80 000 kits". Le coût de cette commande, estimé à 300 000 €, serait largement compensé par le fait qu'il n'y aurait plus besoin de mandater un médecin pour terminer l'analyse à l'hôpital.
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