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Et si l'ayurvéda révolutionnait la conduite automobile…

Plusieurs principes de l'ayurvéda, cette médecine ancestrale venue de l’Inde, feraient merveille à l’heure de prendre le volant. Il y a de quoi chambouler l’ambiance sur nos routes. L’auriez-vous prédit ? Caradisiac vous conseille à l'occasion de la Journée mondiale du yoga, ce 21 juin.

Et si l'ayurvéda révolutionnait la conduite automobile…

Quand, voici bien longtemps, l’ayurvéda a commencé à forger la santé des Indiens, la roue existait déjà, mais pas les voitures ! Mon modeste passé automobile (NDLR : Eric Bhat a notamment été le rédacteur en chef d'Auto Plus à sa création) a laissé des traces dans les mots que j’utilise aujourd’hui en tant que thérapeute ayurvédique. J’en appelle souvent aux images du monde automobile pour illustrer mon propos de serviteur de la santé. Une physionomie que tourmentent le stress ou les soucis, je la décris comme un visage en forme de carte Michelin. Je considère la lymphe, ce curieux tissu organique en dessous de la peau, comme une autoroute à toxines. La respiration profonde que prône l’ayurvéda, je la compare à une soufflerie qui, à travers les narines, vient aérer le cerveau. Dans le monde moderne, les mots logique et ayurvédique riment parfaitement et deviennent la plupart du temps synonymes, notamment au moment de prendre la route. Une majorité de conducteurs trouveraient là matière à méditer.

En sanskrit, ayur signifie la vie et veda la connaissance. Depuis au moins trois millénaires, l’ayurvéda est la science de la vie. Plus qu’une médecine, cette discipline indienne s’inscrit comme une philosophie et une façon de vivre. La vocation de l’ayurvéda consiste à nous aider à vivre le plus longtemps possible en bonne santé. Il existe des points de convergence entre la conduite d’une voiture et un mode de vie ayurvédique. Sur la route, chaque conducteur est responsable de sa façon de conduire. Entretenir sa santé avec l’ayurvéda partage cette idée maîtresse : chacun est responsable de son bien-être. Essayons de détailler les idées communes à ces deux disciplines que trois mille ans séparent.

Adieu mal de dos

C’est un véritable fléau ! Selon l’assureur Axa, sept Français sur dix auront mal au dos au moins une fois dans leur vie. Le pourcentage de conducteurs exposés à ce désagrément est encore plus élevé. A moins de conduire une monoplace équipée d’un harnais six points, le poste de conduite d’une voiture ne peut en aucun cas être idéal pour le dos, aussi bien dessinés soient les sièges, aussi bien réglées soient les suspensions, aussi bien gonflés soient les pneus. Le conducteur est assis. Donc son corps est plié au moins en deux, ce qui perturbe la circulation sanguine et ankylose les muscles. Le bâillement n’est pas loin, les douleurs lombaires non plus.

Et si l'ayurvéda révolutionnait la conduite automobile…

L’ayurvéda professe que les muscles sont gérés par l’estomac. Le dos est constitué en grande partie de muscles. Des repas légers (aliments cuits, équilibrés et bien mastiqués) sont ainsi essentiels avant de parcourir des trajets plus ou moins longs. La digestion étant facilitée, l’estomac aura tout loisir de gérer le bon fonctionnement des muscles… et de l’attention, dont chacun sait qu’elle baisse si l’on se sent fatigué. Bien des bassins malmenés par les dizaines de kilomètres connaîtront une nouvelle jeunesse !

En outre, les conducteurs au long cours savent bien que des pauses toutes les deux heures préviennent l’endormissement au volant. A chacune des haltes, iI convient de respirer plusieurs minutes en conscience, c’est-à-dire en écoutant soigneusement sa respiration. L’oxygène assimilé est en effet dix fois plus dense dans ces conditions que lors de respirations automatiques, dixit le yoga respiratoire (pranayama), d’essence ayurvédique. L’organisme se régénère, le sang circule aisément, et c’est reparti pour un tour ! Ce qui est bon pour les conducteurs l’est plus encore pour les moteurs : les turbos ne sont jamais aussi efficaces que lorsqu’ils… respirent !

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Lorsque vous faites une pause sur une aire d'autoroute, iI convient de respirer plusieurs minutes en conscience, c’est-à-dire en écoutant soigneusement sa respiration.
Lorsque vous faites une pause sur une aire d'autoroute, iI convient de respirer plusieurs minutes en conscience, c’est-à-dire en écoutant soigneusement sa respiration.

Sécurité accrue

Toujours respectueux de la nature et de ses bienfaits, les principes ayurvédiques permettraient d’avoir une conduite souple et coulée, sans accélérations intempestives ni freinages brutaux, hors cas d’urgence bien sûr. Un pied léger sur l’accélérateur garantit une consommation d’énergie plus faible, en même temps qu’une conduite apaisée – c’est là un véritable argument pour améliorer la sécurité routière. Une conduite nerveuse et une surconsommation, au contraire, deviennent des éléments perturbateurs au fil des kilomètres. Les ingénieurs de F1 m’ont souvent dépeint les plus grands champions – Alain Prost, Jackie Stewart, Jim Clark – comme très économes en carburant, plaquettes de freins et usure des pneumatiques, comparés à leurs concurrents ou coéquipiers ! Un secret bien gardé !

 Anticipation et prévention : même credo

Il n’est pas interdit de considérer la conduite d’une voiture comme on construit sa santé. En conscience et avec vigilance. Le mode de vie ayurvédique est formidablement préventif. En résumé, quelques habitudes construisent une santé de fer : mastiquer longuement ses aliments (loin de tout écran !), respirer profondément après chaque repas, huiler fréquemment ses articulations, méditer quelques minutes par jour. Chacune de ces actions est indolore et presque gratuite – rien du tout comparé aux conséquences financières liées à une maladie grave.

Les vertus préventives de l’ayurvéda sont aujourd’hui universellement reconnues (l’Organisation Mondiale de la Santé le souligne) et permettent d’éviter bien des pathologies, pas toutes hélas. Mais il suffit d’observer la bonne forme et le sourire de ses adeptes pour être convaincu.

Pourquoi ne pas appliquer les principes de l'Ayurveda à la conduite d'une voiture ?
Pourquoi ne pas appliquer les principes de l'Ayurveda à la conduite d'une voiture ?
Une préparation, une attitude courtoise, tolérante et écologique, ayurvédique en un mot, libéreraient les conducteurs de tout stress.
Une préparation, une attitude courtoise, tolérante et écologique, ayurvédique en un mot, libéreraient les conducteurs de tout stress.

 Pourquoi, dès lors, ne pas appliquer le principe de prévention à la conduite d’une voiture ? Le pilote français Jean-Pierre Beltoise m’a souvent parlé de l’anticipation nécessaire dans une conduite juste. Regarder loin, prévoir au maximum tout ce qui pourrait survenir. Et adapter sa vitesse aux circonstances. Anticiper pour éviter un obstacle éventuel. Exemple : une voiture, une moto ou un vélo pourraient déboucher à l’improviste d’une intersection sans visibilité, même protégée par un feu rouge. Etre toujours prêt à réagir face à un imprévu ! Eviter les à-coups, les excès en tous genres, les manques de vigilance. Vous imaginez ? Jean-Pierre Beltoise insistait vraiment sur la concentration au volant. Une alimentation équilibrée pendant les grands trajets décuple l'attention.

Plein les yeux

Avant de vous élancer sur les routes, saupoudrez souvent vos plats de curcuma, une généreuse racine réduite en poudre orange. Ses vertus sont multiples, notamment celle de fortifier vos yeux. Cette précaution, vous en conviendrez, ne peut avoir que de bons effets lors des trajets nocturnes.

Si vous avez les yeux secs, la veille du départ, baignez vos paupières à l’eau de rose – des tampons de démaquillage feront l’affaire.

Procurez-vous le livre de Kiran Vyas « Le Yoga des yeux » (éditions RectoVerseau). Votre acuité visuelle en sera régénérée. Un ancien message publicitaire martelait qu’au volant la vue c’est la vie. Rien n’est plus vrai.

 Vers le nirvana sur nos chemins

De façon générale, une conduite préventive et courtoise, tolérante et écologique, ayurvédique en un mot, serait libérée de tout stress si elle se généralisait. Plus le moindre coup de klaxon, plus un seul accrochage dans les rues, une route plus sûre et plus souriante. Angélisme ? Pas si sûr ! Partez à la découverte de l’ayurvéda, et votre conduite s’en ressentira.

Tout le monde ne connaît pas l’ayurvéda. La circulation en Inde reste malheureusement bien éloignée de ces idées, et on peut en dire autant des petites et grandes artères de nos cités. Un peu d’huile en plus dans les rouages de nos sociétés, et chacun y gagnerait considérablement. Mais comme l’écrivait Rudyard Kipling en conclusion du Livre de la jungle, ceci est une autre histoire…

 

Eric Bhat

Thérapeute ayurvédique

ericbhat@yahoo.fr

 

 

 

 

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