Grande-Bretagne : situation inquiétante de l'industrie auto en plein Brexit
La sortie du Royaume-Uni de l'Europe n'est pas encore totalement effective mais déjà, les craintes d'une absence d'accord se font sentir : les investissements dans l'automobile ont chuté de 70 % sur le premier semestre, tombant à un niveau alarmant.

Le secteur automobile est celui qui présente le plus d'inquiétudes au Royaume-Uni à l'aube d'un Brexit sans accord qui est tout à fait plausible. Et avec l'arrivée de Boris Johnson, le Premier ministre pro-Brexit, les craintes sont de plus en plus fondées. Tellement, en fait, que bon nombre de grands groupes et équipementiers ont réduit la voilure outre-Manche, à un point particulièrement critique.
Au premier semestre, les investissements dans l'automobile au Royaume-Uni ont chuté de 70 % (!) pour atteindre 98 millions d'euros, a annoncé l'association des constructeurs et équipementiers de Grande-Bretagne. A titre d'information, lors d'une année "normale", les investissements de l'autre côté de la Manche étaient d'environ 3,5 milliards d'euros par an. C'était il y a quelques années, avant le référendum sur le Brexit et la procédure de lancement.
Il ne reste que quelques semaines aux politiques britanniques pour se mettre d'accord avec l'Union Européenne : la sortie définitive (s'il n'y a pas de nouveau report...) est fixée au 31 octobre prochain. En attendant, certains groupes comme PSA ont déjà annoncé la couleur : en cas de "no deal", la production sera définitivement arrêtée et transférée en Europe. Honda a carrément déjà pris les devants en fermant son usine anglaise d'ici 2020.
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