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L'Allemagne n'a pas encore gagné sur le carburant synthétique

Le président de la Commission environnement du Parlement européen l’annonce : il faudra que l’Allemagne se montre très persuasive pour convaincre l’Union européenne à accepter le carburant synthétique des voitures thermiques en 2035 sur notre marché.

L'Allemagne n'a pas encore gagné sur le carburant synthétique

Vous reprendrez bien un peu du feuilleton sur les futures normes européennes de 2035 ? Allez, c’est reparti. Le 27 mars dernier, le Conseil de l’Union européenne a  entériné l’accord final sur l’interdiction de vente des voitures neuves rejetant du CO2 dans les 27 pays membres de l’Union européenne dès 2035, ce qui revient à obliger les constructeurs automobiles à ne proposer plus que des voitures électriques à batteries ou à piles à combustible en l’état actuel de la technologie. Pour convaincre l’Allemagne de signer l’accord, une mesure d’exception sur l’autorisation de vente des véhicules thermiques utilisant du carburant synthétique a été acceptée sur le principe, ce qui a tout de suite réjoui les marques comme Ferrari.

Cette mesure d’exception doit être définie dans de nouvelles discussions au sein du Parlement européen pour en fixer les modalités techniques et les limites. Mais d’après le député européen et président de la Commission Environnement du Parlement européen Pascal Canfin interrogé par les journalistes de Auto Actu, l’Allemagne est encore très loin d’avoir réussi à faire accepter cette utilisation du carburant synthétique sur les voitures thermiques neuves en 2035 sur notre marché : « il faudra, pour que le texte soit adopté, que l’Allemagne obtienne une majorité qualifiée des États membres. Y compris des pays comme l’Espagne ou la France », annonce-t-il déjà. « Il faudra que l’Allemagne et la Commission convainquent que le texte proposé apporte toutes les garanties pour qu’on n’ait aucun risque de 'e-fuel gate' avec des véhicules officiellement e-fuels mais équipées d’un adaptateur acheté sur Amazon pour 50 euros, qui fait qu’ils pourraient utiliser des carburants fossiles », précise-t-il.

Les négociations sont très loin d’être finies

Pascal Canfin, qui considère les carburants synthétiques automobiles comme un produit d’exception ne s’adressant qu’aux plus riches, semble fermement opposé à l’acceptation de cette technologie en 2035. Il prévient déjà que la France est contre et que l’Allemagne devra apporter des garanties solides sur son cadre technique pour arriver à obtenir un consensus sur le sujet. Les garanties obtenues en échange de sa signature sur le traité d’interdiction de vente des véhicules non neutres en CO2 ne suffiront visiblement pas, même si l’Allemagne pourra sans doute compter sur quelques alliés dans ces négociations : l’Italie  et les autres pays opposés à cette mesure voulue par l’Europe.

Pascal Canfin note d’ailleurs que l’Italie « pousse pour l’acceptation des biocarburants », en rejetant les arguments des Transalpins car « il ne s’agit pas de carburant neutre en carbone ». Rappelons que le carburant synthétique n’est pas exactement neutre en carbone (il génère bien du CO2 et des produits polluants au pot d’échappement comme du carburant fossile), mais il se rapproche davantage de cette neutralité grâce à ses mécanismes de production. Pascal Canfin estime que les négociations sur le carburant synthétique devraient durer jusqu’en 2026.

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