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Le prêt à taux zéro pour l'électrique, une fausse bonne idée?

Mettre plus de voitures électriques en ville, tout le monde est pour a priori. Sauf que cela ne résout pas le problème de la congestion routière.

Le prêt à taux zéro pour l'électrique, une fausse bonne idée?

Pour louable qu’elle apparaisse de prime abord, la mise en place d’un prêt à taux zéro pour les habitants des ZFE à revenus modestes souhaitant opter pour une voiture électrique ou hybride rechargeable est-elle réellement pertinente ?

Déjà des voix s’élèvent pour dénoncer les effets pervers d’une mesure qui n’apporterait pas de réponse au problème de fond, qui sont à la fois la congestion automobile en ville et le manque de points de charge.

« Si on a de l’argent à dépenser, il faut le faire là où c’est pertinent », clame ainsi Arthur Jouannic, Directeur France de Delta-EE, cabinet de conseil spécialisé dans la transition énergétique. « La question, c’est de savoir comment accélérer la transition vers le monde de demain. En ville, il ne s’agit pas de remplacer des voitures par d’autres voitures mais de favoriser d’autres modes de circulation. Développer les transports en commun et améliorer le réseau de pistes cyclables semble plus pertinent, notamment. »

Dans une société où l’autosolisme est la norme, il y a en effet un sacré travail pédagogique à effectuer de ce côté-là.

Selon une étude Vinci Autoroutes dont Caradisiac s’est récemment fait l’écho, 80% des conducteurs vont au travail seul chaque matin. Et si les (mauvaises) habitudes sont difficiles à changer, on peut en atténuer les effets négatifs en favorisant l’électrification du parc.

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Et le spécialiste d’évoquer le cas de l’Allemagne, qui favorise mieux que la France l’installation de bornes à domicile : « les autorités ont prévu une subvention forfaitaire de 900 € aux particuliers qui installent une borne chez eux et la couplent à une solution d’électricité provenant d’énergies renouvelable. C’est une mesure pertinente qui a connu un grand succès et accéléré les ventes de voitures électriques. »

Bonne nouvelle malgré tout, les installations de bornes augmentent progressivement dans l’Hexagone.

Interrogé par Caradisiac, Jérôme Princet, Directeur général de Bornes Solutions et Vice-Président de l’Association Française des Opérateurs de Recharge pour véhicules électriques (AFOR), se réjouit de l’intérêt croissant pour les voitures électriques, favorisée il est vrai par l’augmentation du prix des carburants. « Dans les copropriétés, les demandes de devis doublent tous les 4 à 5 mois. Il y a une prise de conscience des syndics, qui posent plus facilement le sujet à l’ordre du jour. De plus, la borne appelle la borne. Une fois que le premier l’a fait, on se sent rassuré et on se lance soi-même plus facilementAujourd’hui, il faut compter environ 12 mois entre la première Assemblée générale et la pose des bornes. C’est encore long, mais on était à 18 mois en 2020 ! »

Par contre, difficile d’avoir des statistiques de pose de bornes chez les particuliers, tant le marché est éparpillé entre une multitude d’acteurs. « La seule certitude, c’est que tous les opérateurs sont énormément sollicités. En parallèle, il faut que nous trouvions un moyen de sécuriser les approvisionnements en équipements, câbles et protections électriques diverses, dans le contexte difficile que l’on connaîtOn est au bord de la surchauffe, avec de gros besoins de recrutement et de formation. Ma société cherche actuellement à embaucher plus de 20 techniciens !  »

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