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Les automobilistes pourraient repousser d'un an leur achat de voiture !

Dans Economie / Politique / Marché

Manuel Cailliot

Les automobilistes français ont bien l'intention de retourner en concession pour se renseigner sur leur future auto, mais pour ce qui concerne l'achat, ça coince. Selon une étude de Nova Consulting, ils pourraient différer la signature du chèque de près d'un an ! Pas vraiment une bonne nouvelle pour le secteur.

Les automobilistes pourraient repousser d'un an leur achat de voiture !

La société de conseil Nova Consulting a mis en place, dès le début du confinement un baromètre hebdomadaire du moral des Français, sur un échantillon de 1 500 personnes. Ce qui permet, aujourd'hui, de pouvoir comparer, sur différents sujets, dont celui de l'automobile, leurs intentions et leurs changements d'habitudes.

Et pour ce dernier, tout n'est pas rose. Ainsi, il ressort que les acheteurs automobiles potentiels sont plus anxieux que la moyenne des Français (51 % contre 48 %) après la période de confinement.

Selon les résultats de l'étude, le secteur automobile est un de ceux qui subiront le plus de baisse de consommation. Il arrive au cinquième rang derrière les crédits conso, les manifestations sportives, les produits High-Tech et l’habillement/chaussures. A la question "comment va évoluer votre consommation à la sortie de crise ?", 36 % des personnes interrogées répondent qu'elle sera "beaucoup moins importante", 60 % qu'elle sera "équivalente" et 4 % qu'elle sera "supérieure", ces derniers étant en moyenne plus aisés.

C'est donc plus d'un français sur 3 qui a l'intention de freiner sa consommation en sortie de pandémie. Une tendance qui s'amplifie puisqu'en début de crise (le 27 mars), le panel répondait 29 % à cette question, et qu'on à 36 % en sortie de confinement.

 

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51 % des Français ont l'intention de reporter leur achat

Cela dit, concernant l'intention d'achat d'une voiture, les Français étaient 58 % en début de crise à vouloir reporter leur achat, contre 51 % à la fin. Cela reste plus d'un automobiliste sur deux.

Et ce report d'achat est chiffré par l'étude. Un chiffre qui n'a rien de réjouissant pour le secteur automobile. En effet, en moyenne, le panel interrogé souhaite reporter son acte d'achat de 11,7 mois ! Oui, pas de quelques semaines un mois, mais de presque un an !

51 % des Français veulent reporter leur achat. Et pas qu'un peu. En moyenne, le report envisagé est de 11,7 mois ! 

Dans le détail, 26 % veulent reporter de 3 à 6 mois, 26 % de 6 à 12 mois, 22 % de 12 à 18 mois et 21 % de 18 à 24 mois. Ce ne sont que 5 % des sondés qui répondent vouloir reporter de moins de 3 mois.

Pour Nicolas Harlé, directeur général de Nova Consulting, le message est limpide : "Les concessionnaires devraient assister à un surcroît de visites en concession au début de la réouverture des showrooms mais si les intentions sont avérées et stables, le message est assez significatif : les consommateurs ont peur pour leur emploi et de l’ampleur de la crise économique".

Paradoxe, les personnes interrogées étaient 42 % en début de crise à vouloir se rendre en concession, mais 46 % en fin de crise, ce qui pourrait être un signal positif. Pour Nicolas Herlé, cela "démontre un certain écart entre le niveau d’anxiété et la volonté de report de l’achat automobile. Beaucoup de consommateurs devraient se rendre en concession sans avoir l’intention d’acheter. On peut y voir un sentiment de curiosité des automobilistes, renforcé par l’intérêt porté aux nouvelles motorisations. Cela signifie que les concessions devraient enregistrer un bon niveau de visites, qu’il faudra transformer. En tout cas, ces résultats prouvent qu’un plan de soutien à l’automobile peut fonctionner car la fréquentation sera au rendez-vous et les clients montrent de l’intérêt. Aux professionnels de les convaincre et de les convertir à l’achat".

 

Des Français plus intéressés par les nouvelles motorisations, mais aussi par les occasions

Ce baromètre nous apprend aussi que les Français ont un intérêt croissant pour les nouvelles motorisations plus écologiques.

Ainsi en début de crise sanitaire ils étaient 38 % à imaginer faire évoluer leur choix vers l'hybride ou l'hybride rechargeable (respectivement 24 % et 14 %), et 10 % vers la voiture électrique.

Or juste avant le déconfinement, les chiffres ont largement progressé, avec 33 % qui s'intéressent à l'hybride, 29 % à l'hybride rechargeable et 18 % à l'électrique. Difficile à expliquer par autre chose que les campagnes de pub en direction de ces nouvelles motorisations, mais aussi le désir d'avoir une consommation plus "vertueuse" après cette pandémie qui nous a fait redécouvrir des villes moins polluées, grâce à la baisse du trafic.

Enfin, il semblerait aussi que le marché de l'occasion soit un grand gagnant de cette crise. Ainsi, alors que 65 % des sondés déclaraient vouloir se tourner vers le marché de la seconde main en début de crise, ils sont 76 % à l'imaginer en sortie de confinement, face à une réalité budgétaire qui apparaît comme à prendre en compte avec plus d'acuité.

 

Face aux résultats de cette étude, le secteur automobile aura donc fort à faire pour déclencher l'acte d'achat chez des acheteurs plus frileux, qui ne semblent pas prêts à sauter le pas. Il semble donc que les campagnes de promotions "spéciales sortie de confinement" soient plus que nécessaires. Vous les trouverez d'ailleurs sur Caradisiac.

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