Proposée dès 46 800 €, la Polestar 2 trouve en travers de sa route la Tesla Model 3, dès 39 990 €, ou 44 990 € en Grande Autonomie. Tentante, même si elle se passe de hayon. Mais son autonomie et ses performances sont supérieures. BYD propose sa Seal dès 46 990 €, dotée d’une batterie de 82 kWh bruts et d’un moteur de 313 ch, à ne pas négliger ! Chez BMW, l’i4 est beaucoup plus chère (64 250 € pour 340 ch et 81,5 kwh de batterie), mais Mercedes offre sa nouvelle CLA 250+ (272 ch) dès 52 900 €, avec une grosse batterie de 85 kWh et 774 km d’autonomie théorique. Les Coréens sont relativement affûtés, comme le montre la très spacieuse Kia EV6, dès 47 490 € en 84 kWh et 229 ch et son alter ego Hyundai Ioniq 5, dès 48 800 € avec les mêmes caractéristiques. Cela dit, leur puissance reste en retrait. Globalement, la Polestar est compétitive.Plus que ses prestations électriques, dans la bonne moyenne, mais pas fracassante, la Polestar 2 se distingue par son grand agrément de conduite. Le châssis parfaitement réglé en est la principale cause, et si on souhaite autre chose qu’un déplaçoir premium, c’est une qualité déterminante. Le confort constitue lui aussi un point fort, grâce surtout aux sièges remarquables, alors que les performances et les compétences dynamiques sont très satisfaisantes. En clair, avec la Polestar, on peut cumuler plaisir et électricité, mais avec la Tesla 3 aussi… La suédoise venue de Chine devra améliorer quelques points, se montrer réellement dangereuse, comme la connectivité, la gestion de la régénération du freinage, l’ergonomie (même si c’est bien pire chez Tesla) et le nombre d’Adas fournies en série.