2. Sur la route : deux philosophies

Nous opposons aujourd’hui deux motorisations cœur de gamme. A savoir un 3 cylindres essence suralimenté de 130 ch chez Peugeot face à un 4 cylindres essence de 150 ch pour la Leon. Ce dernier est un peu plus poussé techniquement car il fait appel à une hybridation légère 48V, qui soulage le moteur thermique dans les phases énergivores grâce à un alterno-démarreur renforcé, ainsi qu’à la désactivation des cylindres. Lorsque la demande en puissance, comme en ville, est faible, le moteur fonctionne sur deux cylindres avec pour but de favoriser les niveaux de consommation. Lorsque la demande en puissance est plus importante, les deux autres cylindres se réactivent pour fournir 150 ch.

Et à l’usage, il n’y a pas photo. La Leon prend le large en terme d’agrément. Le 4 cylindres est plus souple, plus plein à mi-régime et surtout plus discret à l’usage que le 3 cylindres de la 308 qui s’égosille à chaque montée en régime. Cette différence est particulièrement visible sur route ou autoroute lorsqu’il s’agit de s’insérer ou de doubler. Il offre en prime des niveaux de consommation similaires au Puretech pour un niveau de puissance supérieur, aux alentours de 6,8 l/100 km dans les deux cas relevée durant notre essai.

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Ici sous motorisée, la 308 se rattrape par des prestations routières de haute volée. Le dynamisme et l’agilité surpassent nettement la Leon lorsque la route sillonne. Le train avant est plus réactif et précis que celui de l’ibère mais dans les deux cas on a affaire à des break confortables et ludiques à conduire. La Leon avec son châssis sport fait davantage ressentir la monte de 18’’ que la française lorsque le revêtement se dégrade, c’est la raison pour laquelle l’on vous conseillera le châssis standard surtout avec une motorisation comme l’e-Tsi 150 qui n’a aucune prétentions sportives.

On a donc deux philosophie, le dynamisme pour la 308 et l’homogénéité pour la Leon. Ce qui nous amène à les mettre à égalité sur le plan du dynamisme.