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Une norme Euro 7 "robuste" serait efficace pour la qualité de l'air

Dans Ecologie / Electrique / Santé

Julien Bertaux

Selon une nouvelle étude de Transport & Environment, une norme Euro 7 « robuste » permettrait de réduire de 50 % la pollution de dioxyde d’azote et de sauver des milliers de vies en Europe.

Concernant la métropole de Paris, le point choisi pour évaluer l’efficacité d’Euro 7 est la station de mesure située au bord de l’autoroute A1, à hauteur du Stade de France, car elle présente les plus hauts niveaux de pollution.
Concernant la métropole de Paris, le point choisi pour évaluer l’efficacité d’Euro 7 est la station de mesure située au bord de l’autoroute A1, à hauteur du Stade de France, car elle présente les plus hauts niveaux de pollution.

La future norme Euro 7, qui doit être mise en place à partir de 2025, agite sérieusement le secteur automobile, la Commission européenne et les défenseurs de l’environnement. C'est simple, cette future réglementation ne convainc personne.

La plupart des constructeurs avancent que cette norme n’améliorerait pas de façon significative la qualité de l’air. La dernière étude de T&E évoque le contraire. Dans le cas d’une norme « robuste » (émissions de Nox ramenées de 60 à 30 mg/km) la pollution au dioxyde d’azote (NO2), due au transport routier, pourrait être réduite de 50 % d’ici à 2035. Pour cinq métropoles européennes (Bruxelles, Madrid, Milan, Paris et Varsovie), une diminution de 24 % à la même échéance serait atteinte.

Transport & Environment précise que sans une norme robuste, les axes les plus pollués de ces villes (autoroute A1 à hauteur du Stade de France dans le cas de Paris) ne respecteront pas la limite de pollution atmosphérique au NO2 proposée dans la révision de la directive sur la qualité de l’air ambiant en 2035. Le risque est alors de contraindre davantage leur accès et durcir certaines mesures telles que les zones à faibles émissions.

L’étude s’est également penchée sur le cas des particules liées aux freins. Ainsi, une limite de 3 mg/km dès 2025 (au lieu de 7 mg/km proposé par la Commission) réduirait les rejets de particules de frein de 34 % dès 2030 (contre 19 % avec la limite proposée), et de 55 % en 2035 (au lieu de 34 %).

De grands écarts de coût

La dépollution a évidemment un coût, dont les prévisions diffèrent. Lorsque le Commission l’estime à environ 200 € en moyenne par voiture, l’ACEA (l’association des constructeurs automobiles européens) avance un chiffre d’environ 2 000 €.

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La directrice de T & E France, Diane Strauss, indique que « l’affirmation selon laquelle la norme Euro 7 ne réduirait pas de manière significative la pollution toxique fait partie de la stratégie du doute déployée par l’industrie automobile, qui souhaite empêcher la norme de voir le jour. Les constructeurs européens continuent de prétendre que la norme Euro 7 est inabordable, alors qu’ils ont réalisé l’année dernière des bénéfices records de 64 milliards d’euros. »

Elle précise également que la pollution atmosphérique notamment due aux Nox est à l’origine de 200 décès prématurés par jour en Europe, soit 70 000 personnes chaque année. Cette nouvelle norme permettrait de sauver des milliers de vies.

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