Quelques modifications sous le capot avec l’arrêt du 2.0 CRDi 140 ch. La Cee’d est donc animée par deux essence (1.4 90 ch et 1.6 126 ch) et deux diesel (1.6 CRDi 90 et 115 ch). Ce dernier est pourvu pour l’occasion d’un dispositif ISG (Idle Stop & Go) qui stoppe le moteur à chaque passage au point mort mais attention celui-ci peut se remettre en fonctionnement occasionnellement si la climatisation est enclenchée. Cela a bien entendu des répercutions sur la consommation. Sur notre essai, nous avons attesté une moyenne de 6,6 l/100 km. Bien mais rien d’exceptionnel non plus. Les rejets de CO2 sont pour leur part de 115 g/km.

A l’usage, pas de surprise. Ce bloc se révèle toujours aussi agréable à mener avec notamment son couple de 255 Nm disponible entre 1 900 et 2 750 tr/min qui lui permet d’avoir de bonnes reprises et des accélération honnêtes. Même s’il est très plaisant, il faut tout de même reconnaître qu’il est légèrement inférieur à ceux de la concurrence à puissance équivalente. Couplé à une nouvelle boîte de vitesses à 6 rapports, ce 4 cylindres a été retravaillé afin de réduire les bruits et les vibrations. Il reste toutefois encore des efforts à faire pour rattraper les meilleures du segment dans ce domaine.

Le comportement reste similaire à la version non restylée. La principale retouche porte selon nous sur la direction qui ne doit plus supporter un important flou en son point milieu et se veut donc plus directe. Le ressenti est donc meilleur. Quelques améliorations également au niveau de l’amortissement avec un typage plus confort qui correspond mieux aux exigences des clients européens. Globalement, la Cee’d confirme ses points forts comme par exemple sa bonne habitabilité ou son comportement sûr et sécurisant tout en améliorant quelques-une de ses lacunes comme par exemple sa direction un peu trop molle. Toutefois, même si ses évolutions sont les bienvenues, elles ne permettent pas à la Cee’d de rivaliser avec les meilleures compactes comme par exemple une Golf ou une Mégane.