On les savait en difficultés financières, Artega n'a pu assurer sa survie qu'en se vendant au plus offrant, en l'occurrence le second actionnaire minoritaire (48%). Le constructeur qui tentait depuis plusieurs années de mener à bien son projet de GT était arrivé au stade de la mise en production sur le site construit spécialement à Delbrück. Cette Artega GT est une auto séduisante apparemment totalement développée et prête à être commercialisée et livrée. Il n'aura pas manqué grand chose pour que les premières rentrées d'argent commencent à abonder les comptes d'une entreprise exsangue, éreintée par les coûts de conception de cette petite sportive.

C'est désormais le fonds d'investissement mexicain Tresalia Capital qui détenait depuis octobre 2008 une participation minoritaire dans l'aventure qui a acquis 100% des parts. Dieter Frers, le patron et créateur de la marque va démissionner et se concentrer sur son autre fonction de PDG de paragon AG, la société en faillite à l'initiative de l'aventure Artega GT.

Tresalia Capital détient entre autres la marque Corona bien connu de notre ex-président. Désormais, c'est Wolfgang Ziebart, ancien haut responsable de BMW, de Continental et d'Infineon qui prend la direction d'Artega. Il dit s'être entiché de la marque après son premier essai de la GT qu'il veut transformer en succès commercial. Puisse-t-il y parvenir, ça permet d'entretenir l'espoir de poser ses fesses à l'intérieur un jour (pour un essai bien sûr) ....

Artega n'est pas mort, là est l'essentiel.