Si vous parvenez à faire la différence entre les deux phases de cette génération d'Audi A6 au premier coup d'œil, je vous tire immédiatement mon chapeau. Audi vient de dévoiler les photos du restylage de la berline premium par excellence aux quatre anneaux. Esthétiquement, il faudra être sacrément observateur pour reconnaître la plus grande finesse des optiques avant (et leur nouvelle signature aux LED). Non, nous ne nous attarderons pas sur le paraître puisque l'être est bien plus intéressant dans le cas de cette A6 restylée.


Sous le capot, toutes les motorisations évoluent. Le moteur essence d'entrée de gamme 2.0 180 ch laisse sa place à un 1.8 TFSI de 190 ch à bi-injection (5,7 l/100 km, 133 g/km) qui hérite du fameux label « Ultra » propre à Audi pour les modèles peu gourmands. Toujours en essence, on retrouve le V6 3.0 TFSI qui développe 333 ch, un bloc « totalement revu » selon Audi, qui n'en dira pas plus.


Les moteurs diesels sont en plus grand nombre avec le 2.0 TDI Ultra 150 ch (4,2 l/100 km, 109 g/km), le même moteur en 190 ch (équipé de ressorts de suspensions en carbone pour un gain de 4,4 kg), le V6 3.0 TDI en 218 ch ou 272 ch, le V6 3.0 TDI biturbo clean diesel de 320 ch et enfin un inédit V6 3.0 TDI Competition développant 326 ch (et même 346 ch pendant un court laps de temps grâce à la présence d'un compresseur électrique). Avec ce dernier bloc, l'A6 avale les 100 km/h en un peu plus de cinq secondes. L'Allroad est toujours de la partie et uniquement disponible avec des V6, essence ou diesel, et la transmission Quattro. Au sommet de la hiérarchie, on retrouve les S6 et RS6, avec des puissances respectives de 450 ch (V8 4.0 TFSI biturbo) et 560 ch (même moteur, équipé de la désactivation de cylindres COD).


Les premières livraisons auront lieu en novembre et les tarifs s'échelonnent de 42 500 €(2.0 TDI) à 91 200 € (S6), le prix de la RS6 n'ayant pas été précisé par Audi.