Reprenant la motorisation hybride développée pour le Q5, l’Audi A6 Hybrid élargit l’offre des grandes routières à basse émission de CO2. Première prise en main.

L’Audi A6 Hybrid est une full hybride parallèle, formule qui lui permet, sur le papier, de combiner économie de carburant (6,4 l/100 km) et agrément de conduite. Explications.

Full hybride signifie que - contrairement aux BMW ActiveHybrid 7 et Mercedes S400 Hybrid qui sont des mild hybride - le moteur électrique de l’A6 Hybrid est suffisamment puissant (54 ch) pour la propulser seul et ce jusqu’à 100 km/h, et que sa batterie Lithium Ion installée sous le plancher du coffre (dont le volume passe de 530 à 375 litres) peut stocker suffisamment d’énergie (1,3 kWh) pour le faire sur une distance de 3 km. Au-delà, ou si le conducteur accélère trop franchement, le moteur thermique, en l’occurrence le 4 cylindres 2 litres TFSI de 211 ch, vient en renfort. Quant à l’architecture parallèle, elle permet de conserver les sensations et donc l’agrément de conduite d’une voiture classique : l’A6 Hybrid évite par exemple l’effet CVT (variation continue du rapport de transmission) ressenti au volant d’une Lexus GS 450h, puisque les deux moteurs, thermique et électrique, entraînent ensemble ou séparément les roues avant via une classique transmission automatique à 8 rapports. Les roues avant seulement, car contrairement au Q5 Hybrid, l’A6 Hybrid n’est pas une Quattro.

Concrètement, les sensations sont celles d’une voiture électrique pour les évolutions à basse vitesse, avec la sérénité que cela suppose en usage urbain. Le moteur thermique ne se réveille que lorsque la demande de puissance dépasse celle du moteur électrique ou lorsque la batterie est vide ce qui arrive malgré tout assez vite. L’A6 Hybrid se comporte alors comme une grande routière généreusement motorisée : le couple combiné des deux moteurs (480 Nm) correspond à celui que développerait un V8 de 5 litres, et la puissance (245 ch) à celle d’un V6 3 litres. De fait, les reprises se montrent très vigoureuses, dans la ligne des performances élevée annoncées avec un 0 à 100 km/h abattu en 7,3 s, le tout pour une consommation mixte homologuée de 6,4 l/100 km soit 146 g/km de CO2, contre 158 g/km pour une A6 3.0 TDI de 245 ch. Il faut néanmoins préciser que l’A6 3.0 TDI n’est disponible qu’en transmission quattro, légèrement plus énergivore que la configuration traction de l’A6 hybrid. Pour clore le chapitre performances, il faut ajouter que la vitesse maximale que peut pratiquer l’A6 Hybrid n’est « que » de 238 km/h (contre 250 à l’A6 3.0 TDI) car le moteur électrique ne peut épauler le thermique dans cet exercice. Pour notre part, nous avons consommé 7,5 l/100 km sur un parcours mixte ville/route parcouru à bon rythme. Un résultat remarquable pour une grande routière capable d’un tel niveau de performance. Au chapitre agrément, nous avons aussi constaté que les transitions entre les modes électrique et thermique se montrent beaucoup plus douces sur l’A6 Hybrid que sur le Q5. Notre seule réserve concerne le dosage des faibles décélérations, rendu parfois difficile par les variations du freinage régénératif, dépendant notamment du niveau de charge de la batterie.
Les tarifs de l’Audi A6 Hybrid devraient débuter à 52 000 euros, les premières livraisons françaises sont prévues pour les premiers jours de 2012.
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Par §yan105nq
Par Anonyme
Je suis assez curieux d'en savoir plus sur le système hybride d'Audi. J'imagine qu'il faudra attendre la commercialisation.
Par Anonyme
A en lire l'article, l'A6 hybride est déjà commercialisée (janvier 2011), mais ça arrivera en france qu'en 2012...?
En attendant, cet article est un des plus pourri que j'ai lu dans caradisiac: difficile de trouver la mototisation essence alors que c'est une info primordiale, comparaison du couple et de la puissance à des moteurs v8 essence et 3L diesel, pareil pour les perfo et les conso ...? On parle du système quattro pour expliquer la différence de conso, mais surtout pas du poids des battries ...
Bref faudrait peut être apprendre son métier ou s'abstenir d'écrire de tels articles.
Par §gui305Bg
entièrement d'accord avec le commentaire de 16h22... du grand journalisme une nouvelle fois !
Par Anonyme
"le moteur thermique, en l’occurrence le 4 cylindres 2 litres TFSI de 211 ch, vient en renfort"
De quel moteur essence parlez vous ?
Par Anonyme
ben du "moteur thermique, en l’occurrence le 4 cylindres 2 litres TFSI de 211 ch"
Par Anonyme
pourquoi audi ne fait pas comme peugeot et son hybride hdi mazout ? Pourquoi ont ils opté pour l'essence alors que se sont les rois du mazout TDI?
Par Anonyme
Parce qu Audi lit caradisiac et les coms des trolls anti andi et rien que pour ca il a voulu les faire chier
Par Anonyme
Pour en savoir plus, veuillez consulter le site Audi FR(à l'anonyme du 01/09/2011 à 16h02) :http://www.audi.fr/fr/brand/fr/gamme/a6/a6_berline/a6_hybrid/moteur_transmission.html
Par Anonyme
J'ai du mal à comprendre l'utilisation du TFSI ou des HDI (pour PSA) pou les motorisations hybrides.
Si l'on prend les autres acteurs dans ce domaine : Toyota, Chevrolet et Honda, ils associent des moteurs à essence classiques à électriques, une technologies pas chères et une technologies chère. L'intéret c'est d'utiliser l'électrique lorsque le moteur thermique est mauvais, à bas régime.
Les TFSI et les HDI sont des moteurs complets et chères, l'hybridation ressemble surtout à une conscience écolo et n'apporte de l’intérêt que lorsque le moteur thermique est froid et en ville pour la conso, mais est-ce vraiment le terrain de jeu de ces grosses berlines.
Au final cette A6 est surement une super routière, mais je ne suis pas sur que cette hybridation ai un réel intérêt. L'avantage c'est qu'il s'agit d'une voiture au design normal et pas d'une voiture au design spécial telle que l'est la Prius.
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