Grande nouveauté cachée, le ML abandonne le châssis séparé au profit d’une carrosserie autoportante (monocoque), plus conforme à l’esprit SUV. Difficile de se rendre compte de l’incidence sur le poids dans la mesure ou l’empreinte au sol du nouveau ML a grandi, l’allègement doit avoisiner le quintal. Déjà ça de pris même si l’engin dépasse toujours les 2 tonnes à vide.

Moins haut (- 5 mm), plus large (+71 mm) et surtout plus long (+ 150 mm), le Classe M de seconde génération semble mieux proportionné que le premier du nom, ou tout au moins rejoint le gabarit de ses congénères. Les formes plus tendues, et la ceinture de caisse qui remonte vers l’arrière lui confèrent une allure dynamique, un soupçon de sportivité. Malgré une surface frontale plus importante, la résistance aérodynamique est plus faible que pour le précédent grâce à un coefficient de pénétration dans l’air inférieur de 15 % (Cx de 0,34 contre 0,41 précédemment).

L’empattement allongé de 95 mm augure d’une meilleure habitabilité. Effectivement, l’espace pour les jambes à l’arrière gagne 35 mm. Le besoin s’en faisait sentir. Toutes les autres cotes progressent légèrement, y compris la garde au toit.

Essai - Mercedes Classe M : retour au sommet

Le volume du coffre devient comparable à celui du Cayenne ou du Touareg en 5 places (551 sous le cache bagages/833 l en chargeant jusqu’au pavillon de toit). Comme sur ces deux là, pas de vrai roue de secours. La capacité devient franchement intéressante par rapport à la majorité des SUV en rabattant dossiers et assises des sièges (2/3-1/3) avec 1 051 litres au bandeau (1 830 l au maxi). En option, les 2 assises arrière peuvent être déposées afin d’obtenir une aire de chargement plane de 2,10 m de profondeur d’une contenance de 1 252 à 2 050 litres.