Selon un plan proposé mercredi par le groupe "Les Amis de la Terre" et le magazine "Corporate Knights", le Canada devra investir 100 milliards de dollars en quatre ans pour atteindre les objectifs de Kyoto. Leur plan, l'un des plus élaborés à avoir été proposé au Canada, repose sur un système international d'échange de droits d'émission. En plus de créer une bourse du carbone, le programme prévoit l'imposition d'une taxe sur les combustibles fossiles comme l'essence et le charbon. Les consommateurs verraient donc le prix de l'essence monter de 10 cents par litre. Les revenus tirés de cette taxe, estimés à 3,7 milliards de dollars par an, seraient réinvestis directement dans le développement de moyens de transport moins polluants, la production d'énergie renouvelable de même que l'isolation et le chauffage des bâtiments.
Au Canada, les Amis de la Terre et le magazine Corporate Knights affirment que cet investissement massif dans les technologies "vertes" entraînerait une nouvelle révolution industrielle basée sur les principes du développement durable. Le coût par famille oscillerait entre 450 $ et 900 $ par an, en fonction de sa consommation de carburant et d'électricité. Le Parti Vert est aujourd'hui le seul parti fédéral à défendre la création d'une taxe sur le carbone. Le critique libéral en matière d'environnement, David McGuinty, et le député néo-démocrate Paul Dewar ont cependant fait l'éloge du plan rendu public et affirmé que leurs partis débattent déjà de l'idée de taxer le carbone. Le gouvernement Harper maintient sa position selon laquelle il est impossible d'atteindre les objectifs de Kyoto sans plonger le pays dans une crise économique.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération