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Les Airbags Takata tuent encore en France

Dans Pratique / Sécurité

Cédric Pinatel

Et voilà encore un automobiliste tué par son airbag Takata. C’est le 20ème en France, alors qu’il reste encore de très nombreuses voitures à traiter au garage pour éviter ce danger de mort que représentent les vieux airbags de l’équipementier japonais monté dans des véhicules de toutes les marques.

Les Airbags Takata tuent encore en France
C'est lors de leur déploiement que les airbags Takata peuvent tuer. Photo MaxPPP.

Ce n’est hélas sans doute pas le dernier. D’après les journalistes de l’AFP rapportant les informations communiquées par la procureure de Saint-Denis à la Réunion, un automobiliste d’une vingtaine d’années vient de trouver la mort sur l’île après le déclenchement de l’airbag Takata équipant son véhicule.

L’autopsie du corps confirme que sa mort est bien due à « l’impact d’une pièce métallique liée à l’airbag », alors qu’une enquête a été lancée pour savoir si le véhicule concerné avait bien été rappelé (et son propriétaire notifié).

20 morts en France

Cet accident porte à 20 le nombre de morts en France, après celle d’une automobiliste à Reims plus tôt dans l’année. Seulement deux de ces décès sont relatifs à des accidents en France métropolitaine, puisque les conditions humides et chaudes comme celles de la Réunion ou d’autres départements d’Outre-Mer favorisent le risque de dégradation dangereuse de ces airbags Takata avec le temps.

Hélas, on est loin d’en avoir fini avec ce problème puisqu’il reste encore beaucoup de voitures en circulation équipées d’un vieil airbag Takata potentiellement mortel : au début du mois, Caradisiac apprenait que 1,8 million de véhicules restaient à traiter au garage (dont 1,3 million dans le cadre d’une procédure « stop drive »).

Parfois, les propriétaires concernés ne sont même pas au courant

Comme ça a été rapporté il y a quelques jours, la base de données du Système d’immatriculation des véhicules (SIV) ne permet même pas de contacter tous les propriétaires des véhicules concernés : « sur 100 requêtes portant sur des numéros de châssis, seules 63 adresses sont envoyées au constructeur, dont 5 % sont incomplètes et dont 10 % donnent lieu à un retour de la poste avec la mention : N’habite plus à l’adresse indiquée », était-il expliqué dans un rapport.

Bref, le cauchemar des airbags tueurs de Takata n’est hélas pas fini.

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