L'heure des départs en vacances approche pour beaucoup de Français. Un sondage réalisé par Goodyear Dunlop s'est penché sur les habitudes de plus de 5000 conducteurs dans 15 pays d'Europe et a montré que si 74% des vacanciers européens envisageaient de prendre leur voiture à cette occasion, les Français n'étaient pas les mieux placés en matière de sécurité.


La voiture reste, au moment des vacances, un gage de mobilité et de liberté pour bon nombre de nos compatriotes (66%). Chauvin, les Français ? Oui, en tout cas en ce qui concerne leur destination de vacances ; ils sont en effet 89% à rester dans leur pays natal durant l'été (contre 17% des Européens). Mais sont-ils pour autant bien préparés ? Non, si l'on en croit les résultats du sondage qui montrent qu'alors que 62% parcourront plus de 1000 kilomètres et que 51% s'estiment prudents sur la route, ils sont pourtant 39% à affirmer faire parfois preuve d'incivilité sur la route des vacances et 26% à déclarer être susceptibles de freiner volontairement pour signifier à l'automobiliste qui les suit que celui-ci se trouve trop près de leur pare-choc arrière. Et côté gestion du stress et attention, ce n'est pas forcément mieux ; 47% pourraient conduire en état de stress, 40% en état de fatigue et 27% n'excluent pas la possibilité d'envoyer un sms en conduisant. 32% seraient également capables de partir sans avoir planifié leur itinéraire... de quoi rajouter une dose de stress au départ.


Pourtant, si les Français font figure de mauvais élèves, les chiffres des nos voisins européens ne sont pas toujours plus reluisants. Ainsi, la notion de pause ne semble pas avoir encore été intégrée par tous puisqu'un conducteur sur trois déclare conduire parfois durant plus de cinq heures d'affilée sans s'arrêter et la même proportion reconnaît ne pas vérifier la pression de ses pneus ou le niveau d'huile du véhicule avant de prendre la route pour effectuer un long trajet. Un conducteur sur trois, toujours, ne sait pas non plus comment transporter un objet lourd en toute sécurité et à peine un sur dix a conscience du danger que peut représenter un objet mal arrimé dans l'habitacle. « N'importe quel objet placé dans l’habitacle a de fortes chances de se transformer en projectile en cas d'accident. Par exemple, en cas de collision à 50 km/h, une bouteille en verre, un ordinateur portable ou un jouet placé à l'arrière de la voiture percuteront les passagers à l’avant avec une force 50 fois supérieure à leur propre poids », explique ainsi Jens Völmicke, Directeur de la Communication Corporate de Goodyear Dunlop Europe.


Si vous vous apprêtez à partir en vacances en voiture, sachez que la Prévention Routière propose une fiche conseil sur les départs en vacances. Histoire de faire remonter un peu la note française...