Nouveau modèle, nouvelle plate-forme. Avec la Cee’d, Kia a corrigé quelques petits égarements de la Cerato qui accusait des mouvements de caisse importants à la moindre courbe ou freinage. Même si la Cee’d corrige en partie ce défaut, certains mouvements de caisse subsistent.

Le comportement d’ensemble est relativement correct mais le train avant reste encore perfectible. Nous avons ainsi constaté que le pneu AV extérieur au virage donne l'impression de s'écraser sur le sec et le sous-virage arrive sur le mouillé assez rapidement surtout plus vite que prévu ; ce qui est assez déstabilisant. Les Michelin Energy ne sont pas en cause, selon nous, puisqu’ils procurent généralement une bonne adhérence aux berlines moyennes européennes. D'autant plus qu'ils représentent la monte exclusive de la Cee’d. La cause provient donc, selon nous, d’une surcharge sur le train avant puisque celui-ci supporte plus de 62% du poids de la voiture.

La direction consistante peut sembler parfois un peu ferme notamment en conduite rapide mais son plus gros défaut réside dans un flou important à son point neutre. On remarquera aussi des bruits de roulement conséquents et un manque d’agilité, bien qu’en amélioration par rapport à la Cerato.

Toutefois, les évolutions sont donc notables mais la Cee’d reste encore en deçà des références du segment comme la Peugeot 307 ou la Citroën C4. La Cee’d est loin d’avoir à rougir de ses prestations et se positionne clairement dans la moyenne du segment. Fort de ces points positifs, Kia espère obtenir 5 étoiles aux crash-tests Euro Ncap.

Le confort est pour sa part dans la bonne moyenne avec des sièges plus efficaces que sur la Cerato qui maintiennent correctement les passagers. Les occupants arrière ne seront pas non plus à plaindre avec une bonne habitabilité.