Essai - Seat Ibiza Cupra et FR : les diaboliques

Même si ces deux versions sont réalisées sur la même base, chaque version affiche une identité visuelle qui lui est propre.

La FR constitue le premier échelon de la sportivité chez Seat. Elle évoque donc plus le dynamisme que l’efficacité pure. Sa présentation est volontairement sobre. Les boucliers ont été légèrement redessinés, le pare-chocs avant accueille des grilles de prise d’air en nid d’abeille tandis que celui de l’arrière est agrémenté par une double sortie d’échappement chromée.

Autre signe distinctif, les coques de rétroviseurs titane, le sigle "FR" se trouvant sur les montants de portières et les jantes alliage 16 pouces à 5 branches.

Essai - Seat Ibiza Cupra et FR : les diaboliques

L’habitacle joue également dans la sobriété avec seulement une finition métallisée du tableau de bord, de la console centrale et de la boite à gants. Les volant, pommeau et levier de vitesses héritent pour leur part du cuir tandis que la sellerie bénéficie d’un nouveau revêtement.

A notre avis, cette discrétion est plutôt bien venue en cette période d’ultra répression. Les seuls reproches que l’on pourrait adresser concernent l’habitacle. La planche de bord est constituée d’un plastique dur désagréable à l’œil ainsi qu’au toucher et la couleur grise n’arrange pas la qualité perçue. On a parfois l’impression d’être revenu à bord d’une GTI des années 80. Cela a son charme, mais la comparaison avec la concurrence est cruelle.

Essai - Seat Ibiza Cupra et FR : les diaboliques

La Cupra arbore pour sa part des lignes nettement plus affirmées identiques à celles de la version TDI 160 ch. Ici, on ne fait pas dans la demie-mesure et les signes ostentatoires sont très nombreux : bouclier avant avec entrées d'air béantes, calandre nid d'abeille, large becquet et pare-chocs arrière orné d'une large sortie d'échappement chromée ovale. A noter aussi le sigle Cupra sur le hayon et les jantes 17 pouces avec étriers de freins rouges. Manque de discrétion aussi avec la carrosserie jaune des plus voyantes. Les amateurs de tuning apprécieront…

Essai - Seat Ibiza Cupra et FR : les diaboliques

L’habitacle est plus discret mais revendique toujours la sportivité de la marque. Ambiance sombre avec des sièges sport surpiqués, des compteurs sur fond blanc et un volant à trois branches possédant une bande de cuir indiquant l’axe de direction. Un détail inutile pour ne pas dire futile.