C'est rageant. Alors que notre Premier Ministre a récemment avoué son échec de ramener la F1 en France, le grand argentier de la discipline, Bernie Ecclestone, a enfoncé le clou lors du Grand-Prix de Turquie:

«Nous sommes en train de travailler sur la Russie. L'Afrique est un territoire à considérer, mais elle est pour le moment focalisée sur la Coupe du Monde de football. Je voudrais aussi voir la France revenir au calendrier. Nous avons un contrat avec la fédération française du sport automobile: dès qu’elle nous trouve un circuit, nous arrivons.

Il manque avant tout une volonté politique. La France organisera l’Euro 2016 de football. Avec le soutien du gouvernement et des fonds publics, certainement. Bien sûr, il est difficile de parvenir à un équilibre commercial si une structure privée organise un Grand Prix. En revanche, la Formule 1 est un moyen très bon marché pour un pays d’obtenir de la publicité. Les retombées financières générées sont énormes.

Le problème, c’est que beaucoup de gens ont promis monts et merveilles à votre Premier ministre. Ils l’ont laissé tomber les uns après les autres. Il a soutenu tous ces projets, puis il s’est retrouvé tout seul. Aujourd’hui, je ne suis plus en contact avec qui que ce soit sur le projet du Grand Prix de France. Le projet est au point mort. Mais ma porte est grande ouverte."

A l'heure où l'on déplore l'exportation de la F1 dans des pays étrangers à la culture du sport automobile, on a donc confirmation que la principale barrière au retour de la F1 chez nous... réside dans nos frontières.

La question est désormais: Y reviendra-t-elle un jour ?

Source: ToileF1.com