François Fillon ne cherche pas à se jeter des lauriers qu'il ne mérite pas et sait pertinemment que la situation actuelle n'est pas réjouissante. Couronné Homme de l'année par le Journal de l'Automobile, il est lucide quant à ses échecs en la matière :

« Mon bilan concernant le sport automobile est assez contrasté. Je revendique d’avoir participé, avec beaucoup d’autres, au sauvetage des 24 Heures du Mans, menacées, à l’époque, par le comportement peu sportif de la Fédération Internationale de Sport Automobile ; c’était celle de M. Ballestre, pas celle de Jean Todt. Et aussi peut-être par le fait que l’ensemble des organisateurs de cette magnifique épreuve s’étaient un peu reposés sur leur succès.

Je dois reconnaître que je n’ai pas réussi - en tout cas, pas encore – à ramener le Grand Prix de Formule 1 en France. C’est pour moi un échec. Un échec sur lequel je n’ai pas dit mon dernier mot.  »

Tout espoir n'est donc pas perdu. A moins que le remaniement ministériel attendu par tous les observateurs politique n'éjecte notre homme de son poste à responsabilité.

Mais qui se souvient encore que nous avions un Grand Prix de F1 en France ?