Essai - Suzuki Swift : absolument Swift

Un modèle sur deux écoulé en Europe par Suzuki est une Swift. Des chiffres qui témoignent de l’importance de ce modèle pour la firme japonaise. Il eu été risqué de bouleverser la physionomie de ce best-seller (plus d’un million de Swift vendues à ce jour). Suzuki a donc choisi d’innover dans la continuité.

De prime abord les évolutions sont minimes. Même allure, mêmes proportions. Et pourtant la nouvelle Swift s’allonge d’environ 10 cm. Un gain qui la situe dans les standards de la catégorie « petites citadines » aux côtés de la Mazda 2 et de la Volkswagen Polo.


Les designers sont restés très prudents. Les traits de la Swift ont été rajeunis de façon subtile. Optiques, boucliers et feux arrière ont été dynamisés et certains éléments de carrosserie musclés. Un travail minutieux et pas forcément visible au premier regard.  Mais la citadine n’a rien perdu de son chien. La gent féminine appréciera.

Dans l’habitacle, la présentation est en progrès. Le dessin est plus élégant et les plastiques de meilleure qualité. Certes, on est encore loin du niveau atteint par les Volkswagen Polo, Mini Cooper ou Peugeot 207, mais compte tenu du prix, le client n’est pas volé. En parallèle, Suzuki a joué sur les assemblages de coloris pour créer une ambiance plus sportive et raffinée.

Essai - Suzuki Swift : absolument Swift

L’accroissement des dimensions (3,85m x 1,69m x 1,51m) profite peu aux passagers. L’espace aux jambes est correct pour la catégorie. Une banquette coulissante aurait été bienvenue pour optimiser l’espace ainsi qu’un volume de coffre toujours aussi réduit (211 litres).

La Swift monte en gamme. Suzuki propose de nouveaux raffinements comme l’éclairage automatique des phares, le port USB, l’ESP de série ainsi que 7 airbags. A noter que la citadine a reçu 5 étoiles à l’EuroNCAP. Ses tarifs augmentent naturellement. En moyenne 350 €.