Ferrari a publié ses résultats des 3 premiers trimestres 2013 et autant dire tout de suite qu'à Maranello, on affiche un grand sourire. La stratégie qui consiste à garder un volume de ventes stable tout en augmentant ses bénéfices fonctionnent parfaitement puisque la marque au cheval cabré a vendu à fin septembre 5264 voitures, soit à peu près autant que l'an dernier (-3 ex). Le chiffre d'Affaires progresse de 6,7 % à 1,711 milliard d'euros. On note des ventes en hausse de 8 % aux USA et au Canada (1 627 ex), de 15 % au Royaume-Uni (580 ex), de 40 % au Moyen-Orient (382 ex) et de 17 % au Japon (250 ex). Par contre, les ventes reculent en Allemagne (-3 % à 520 ex), deviennent anecdotiques en Italie (145 ex soit 3 % des ventes globales) et, plus étonnant, reculent en Chine (avec Hong Kong et Taïwan). Ferrai ne vend « que » 427 voitures (139 de moins qu'en 2012) sur le territoire.

Toutefois, si les ventes stagnent, le bénéfice net explose de 23 % à 178,8 millions d'euros, tout comme le bénéfice commercial à 264,2 millions d'euros (+20,2 %), ce qui fait que, malgré pas mal d'investissements en développement produits, la trésorerie atteint le niveau record de 1,350 milliard d'euros ! Pour une firme qui ne vend « que » 7 000 voitures par an, ça peut faire jaser.


Ces bons résultats s'expliquent par le fait que la gamme V12 constitue désormais 25 % des volumes grâce à l'augmentation des ventes de la F12 et que les services exclusifs tels que le Tailor Made ou la personnalisation Atelier sont de plus en plus sollicités par les clients.


Ferrari a embauché 200 personnes en 2013.