Après la marée noire survenue cette année dans le Golfe du Mexique se pose plus que jamais le problème de notre addiction au pétrole ; forages en eaux profondes, exploitation des sables bitumeux, schistes bitumineux, huiles lourdes et extra-lourdes... sont autant de méthodes d'extraction du pétrole qui s'avèrent dangereuses à la fois pour l'homme et pour l'environnement. Pour les associations écologistes comme Greenpeace, il est devenu urgent de modifier durablement nos habitudes.


Quelles seront les conséquences pour l'environnement et pour la santé humaine de la marée noire engendrée par l'explosion de la plate forme pétrolière BP en avril dernier ? Si le pétrolier tente depuis la réparation de la fuite de minimiser la réalité, des chercheurs indépendants affirment au contraire que la situation est loin d'être aussi simple. Et les forages offshore ne sont pas les seuls en cause ; les nouvelles méthodes de recherche de pétrole sont loin de faire l'unanimité et les associations dénoncent de véritables scandales écologiques. Face au développement des méthodes non-conventionnelles de recherche de pétrole, « il nous faut dès aujourd’hui repenser notre modèle énergétique et planifier notre sortie du pétrole », explique le site de Greenpeace. « Pour cela, il faut d’abord stopper la fuite en avant vers ces « nouveaux pétroles » », ajoute le communiqué.


Pour tenter d'éviter que de nouvelles catastrophes se reproduisent, Greenpeace organisait samedi 2 octobre une série de Flasmob dans 15 villes françaises. Recouverts de mélasse figurant le pétrole, des militants se sont figés dans des scènes de la vie quotidienne, véhiculant ainsi le message de l'association qui tente depuis des années d'alerter politiques et opinion publique au sujet de « notre addiction au pétrole qui fige nos sociétés » :


« L'addiction au pétrole fige nos sociétés » : le flashmob de Greenpeace dans 15 villes de France

« L'addiction au pétrole fige nos sociétés » : le flashmob de Greenpeace dans 15 villes de France