Selon la FNATH, l’accident de trajet n’est pas uniquement du au conducteur, d’où la nécessité de sensibiliser les entreprises aux dangers de la route encourus par leurs employés.

Note à l’attention des entreprises : évaluer les risques pour mieux y remédier…

Le conducteur est n’est que l’un des paramètres lors de l’accident ; les autres à prendre en considération sont les suivants :

  • le véhicule (type et état),
  • l’activité du salarié et ses contraintes,
  • l’infrastructure (plan de la circulation, état de la route, zones rurale ou urbaine), et
  • le moment du déplacement (nuit, saison, conditions climatiques)…

Pour faire diminuer les risques d’avoir un accident de trajet, il est donc nécessaire de :

  • Evaluer le risque routier dans l’entreprise, afin d’élaborer une politique de prévention efficace,
  • Lancer des actions ayant trait à l’organisation du travail (aménager les horaires de travail, limiter les déplacements, préférer les moyens de transport les plus sûrs, initier parmi les salariés le co-voiturage, analyser les conditions de travail pour diminuer la fatigue en fin de journée...),
  • Lancer des actions concernant les véhicules, comme assurer le suivi technique des autos, et
  • Lancer des actions destinées aux conducteurs (sensibiliser et former les travailleurs au risque routier, informer sur les dangers de l’alcool et supprimer en interne les pots avec alcool, proscrire l’utilisation du téléphone portable...).

… et quelques conseils pour les salariés

  • Limiter ses déplacements,
  • Identifier et emprunter les itinéraires les plus sûrs,
  • Planifier ses déplacements,
  • Ne pas téléphoner au volant,
  • Respecter les règles du code de la route (vitesse, alcoolémie,…)
  • Utiliser les transports collectifs quand c’est possible,
  • Vérifier l’état de son véhicule,
  • Vérifier avant de partir les conditions météo, les travaux éventuels, l’état de la route, les embouteillages,
  • Apprendre à reconnaître les premiers signes de la somnolence.