Cette saison, si vous ne l’avez pas déjà remarqué, Lotus va ainsi faire d’une certaine manière cause commune avec Ferrari. Non pas en Formule 1, où le nom de la marque anglaise devrait être associé à quatre monoplaces (celles de Lotus Renault GP et celles du Team Lotus Renault) mais en GP2.


En fin d’année dernière, Jules Bianchi, toujours membre de l’équipe de France FFSA en 2011, a vivement remercié Ferrari pour le soutien que le constructeur lui a apporté. En 2011, Jules Bianchi sera pilote de réserve et d’essais de la Scuderia Ferrari mais aussi pilote Lotus ART GP en GP2. Déjà pensionnaire d’ART GP en 2010, il aurait sans doute été malencontreux de lui trouver une autre écurie pour 2011, d’autant qu’ART GP est toujours une référence dans cette discipline. Ferrari associera donc son nom à celui de Lotus et espérera la même chose que la marque anglaise : que pour sa deuxième saison en GP2, Bianchi soit titré…


Vous me direz que ces associations bizarres entre constructeurs sont dorénavant monnaie courante en monoplace. Seulement, avouez que celle-ci revêt un caractère assez particulier : il s’agit de (futurs) concurrents directs et de deux constructeurs au glorieux passé sportif.