Modularité inchangée, toujours géniale

Essai - Opel Zafira : encore mieux ?

Le premier Zafira va bientôt tirer sa révérence, après une formidable carrière commerciale en Europe comme en France. Il s’est vendu à plus de 1.4 millions d’exemplaires en Europe depuis son lancement en 1999. En France, jusqu’à 40 000 unités par an (2002) ont trouvé preneur et il reste sur le premier trimestre 2005 le plus populaire des monospaces compacts importés. Il doit cet extraordinaire engouement et sa belle réputation avant tout à ses sept places en moins de 4,32 m de long et à son génial système Flex7 qui permet d’escamoter en un tournemain sous le plancher les deux sièges de troisième rang et replier la banquette du deuxième. Pas de sièges à retirer et à stocker.

Essai - Opel Zafira : encore mieux ?

On ne change pas une équipe qui gagne et le second reprend exactement le même concept. Toutefois, plus long de 150 mm et plus large de 59 mm, le Zafira II forcit et n’offre plus tout à fait le remarquable rapport encombrement/habitabilité de son prédécesseur. Jusqu’en 2003, le premier Zafira était le seul à offrir 7 places dans un gabarit compact, sans devoir sauter dans la catégorie des grands monospaces de plus de 4,60 de long.

Depuis, il y a eu le Volkswagen Touran lancé en 2003, le Renault Grand Scénic et la Toyota Corolla Verso au printemps 2004 qui sont venus l’empêcher de faire cavalier seul.

Aujourd’hui, outre cette concurrence accrue, le nouveau concède la palme de la compacité au Verso et au Touran (moins de 4, 40 m de long) et se rapproche du gabarit du Grand Scénic et du tout récent Mazda5.

Pas trop grave en circulation urbaine dans la mesure ou le diamètre de braquage est plus court qu’avant, mais tout le monde n’a pas un garage extensible, et le long d’un trottoir en passant des dimensions d’une berline compacte à celle d’une familiale, l’air de rien ce sont quelques opportunités de stationnement qui s’envolent. Evidemment, c’est le Parisien excédé qui tourne une demi-heure avant de se garer qui parle.