Dans le quotidien l'Equipe, le Français de 36 ans ne cache rien. Ni les faits, ni ses regrets et encore moins ses craintes : « j’ai été contrôlé positif à un métabolite dérivé de cocaïne, sur la course de Formule E qui se disputait en Malaisie. Depuis ce contrôle, je savais. Je n’avais aucun doute sur le résultat. J’ai fait une connerie, je suis fautif. » Les faits remontent au 22 novembre dernier : «  à la sortie de l’épreuve, je vois le gars du contrôle qui me fait signe. Là, dans ma tête, j’ai compris de suite. Je savais que c’était mort. »

Une cause à tel point perdue qu'il s'est reclus chez lui : « j’ai fait des courses pour deux jours, pour ne pas sortir, être seul, chez moi, entre mes quatre murs. Puis j’ai appelé mes parents, pour leur expliquer. J’avais honte. » Il ne demandera pas l’expertise de l’échantillon B et il attend, à présent, la sanction de la Fédération internationale de l'automobile :« le sport auto, c’est peut être fini pour moi. Aujourd’hui, je peux dire que je suis allé en F1, j’ai roulé en F1 (7 GP), j’ai couru en GP, j’ai touché le truc. J’ai couru en endurance, j’ai gagné des courses, je n’ai pas été champion, c’est vrai, mais j’étais rapide. J’ai couru parfois avec la jambe cassée, avec des côtes cassées, sans jamais rien dire, sans que cela n’affecte mes performances, car dans la voiture, une fois casqué, j’étais bien.» La faute a été commise, elle est reconnue et le coup sera rude. Mais la vie continue Franck.