A l’heure où le gouvernement cherche à décourager les déplacements en auto en conseillant le vélo (voir news…), il est temps pour la Secrétaire d’Etat à l’Ecologie d’étudier la question de la pollution dans les transports en commun . Dès janvier 2008, la RATP publiera sur son site internet les résultats de la qualité de l’air dans son réseau souterrain, et un accord sera même signé avec Airparif pour que ce dernier publie les chiffres relevés par les stations RATP sur son site.

Nathalie Kosciusko-Morizet a également déclaré qu’elle souhaitait instaurer un indice sur la qualité de l’air intérieur : « pour l’instant il n’y en a pas, alors que nous passons 85% de notre temps dans un espace confiné. » Alors que la quantité maximum de microparticules est fixée à 25 microgrammes (réglementation européenne), la station RER d’Auber relevait un taux de 358 microgrammes par m3 ! Chiffre à comparer aux taux moyens relevés à l’extérieur, s’élevant à 50 microgrammes par m3… « Nous visons 15 microgrammes » a déclaré la Secrétaire d’Etat à l’Ecologie. Un objectif qui paraît ambitieux vus les relevés actuels !

Pour atteindre ce but, les efforts se porteront sur le système de freinage des rames et leur frottement sur les rails, ainsi qu’un meilleur système de ventilation. Même si le taux de renouvellement du matériel RATP est très faible (l’entreprise estime que le matériel sera remplacé complètement vers 2020, ce qui est un frein considérable à la lutte contre la pollution de l’air), la RATP se veut rassurante pour ses usagers. Valérie Jouannicke, médecin du travail à la RATP chargée de plusieurs études sur le sujet,déclare : « On sait que les particules du métro et du RER sont moins fines que celles de l’air extérieur ; elles pénètrent donc moins dans les poumons. » Nous sommes tous davantage soulagés...

source : 20minutes du 9 novembre 2007