En voyant que j'allais écrire sur une 458 aujourd'hui, j'étais assez enthousiaste. Cela fait longtemps que je j'apprécie cette auto, et dans le dernier numéro d'Evo, voilà qu'une 458 est (enfin) élue voiture de l'année. Juste récompense pour celle qui symbolise un aboutissement chez Ferrari. 360, F430, 458... que de chemin parcouru ! Et si a priori, elle est quasiment parfaite, on peut se dire que la prochaine devrait être encore meilleure... incroyable.

Mais voilà, mon enthousiasme s'est quelque peu évaporé en m'apercevant qu'une fois de plus, il s'agissait d'une auto bariolée et tunée pour un propriétaire du Golfe...

Un jour, il faudra vraiment que l'on aille faire un reportage là-bas pour leur poser la question: aiment-ils un minimum l'automobile ?

Je sais pas... si un «préparateur» leur sortait des jantes en or, en édition limitée à 100 000 euros pièce, je crois qu'ils seraient capable de se les arracher.

Mais bon, finalement, ça fait marcher le commerce, ça leur permet de se démarquer parmi les autres 458, pourquoi pas... Si on était riches à milliards, que nos voisins nous narguaient en achetant strictement les mêmes autos que nous, serions-nous tentés de «personnaliser» des autos déjà exclusives, quitte à franchir les limites du bon goût ?