Les politiques ont ainsi découvert grâce à une étude de l'Observatoire de la qualité d l'air en Île de France que 41% des particules fines en suspension (PM10) émises par le trafic routier francilien viennent de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins. Le freinage à lui seul est responsable de 20% des particules du trafic routier. Conséquence concrète ? Lorsqu'un Renault Scenic freine, il engendre une production d’environ 30 milligrammes (mg) de particules par kilomètre parcouru. Or la norme Euro6 à laquelle devra se soumettre le même véhicule à partir de septembre prochain limitera à 5 mg/km la masse de particules émises par les diesels, et 4,5 mg/km celle des moteurs essence. Faites le calcul ; c'est six fois moins.
De fait, prendre en compte l'usure des plaquettes de frein dans l'équation, c'est aussi se résoudre à l'idée que le véhicule propre n'existera jamais. Qu'il soit électrique ou pas. Alors on étudie des plaquettes avec moins de cuivre, de cadmium, de baryum, nickel, de chrome, de manganèse, de plomb et autre zinc. Mais il faudra du temps pour trouver une solution mois nocive pour nos poumons. Surtout dans un contexte où les gaz d’échappement demeurent la question prioritaire. On rappellera que le diesel a été classé comme cancérogène par l'Organisation mondiale de la santé en 2012.
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