Si j'ai décidé de regrouper dans un même article les propositions des partis alternatifs de gauche, à savoir les communistes, les révolutionnaires et autres alter mondialistes, c'est tout simplement parce que leurs programmes se ressemblent en beaucoup de points.

Tout d'abord, concernant l'énergie, voilà les propositions des différents candidats :

Besancenot : Un plan d'économies d'énergie de grande ampleur, priorité à la recherche dans ces secteurs, développement de capacités de production à base d'énergies fossiles avec les techniques les moins polluantes et les plus efficaces comme la co-génération pendant la phase transitoire.

Bové : Un pôle public de l'énergie aura pour tâche la mise en oeuvre des politiques publiques de recherche, de production et d'économies d'énergie, de diversification des sources, de promotion des énergies renouvelables, de développement de la sécurité et de la transparence, de l'accès et du droit à l'énergie égal pour tous et de la sauvegarde du climat. Cette politique doit en toutes circonstances donner la priorité absolue à la lutte contre l'effet de serre.

Laguiller : Rien d'officiel n'a été annoncé, mais merci de faire parvenir des informations si celles-ci apparaissent !

Schivardi : Idem.

Nihous : Combattre la politique environnementale sectaire des Verts.

Buffet : La constitution d'un pôle public de l'énergie garantissant le retour au public d'EDF et GDF et intégrant également AREVA, le CEA, TOTAL, la COGEMA... La définition d'un grand programme de recherche d'expérimentation et de production en faveur des économies d'énergie, en impulsant des politiques innovantes dans les domaines des traitements des déchets, des transports ( ferroutage, fluvial, maritime), de l'habitat et de l'aménagement urbain et territorial. Supprimer le système honteux du marché des droits à polluer. D'importantes économies d'énergie sont possibles dans les transports et dans l'habitat.

En politique de transport :

Besancenot : Développement du transport de marchandises par chemin de fer, voie d'eau ou mer. Interdiction du transport routier de marchandises longue distance. Développement et gratuité des transports en commun, en priorité les moins polluants, permettant une réduction importante du recours à l'automobile, et réorganisation urbaine en conséquence. Les transports, exigent une politique publique offensive, d'abord par le passage sous contrôle public de Connex (ex-Véolia environnement, filiale de Vivendi), pieuvre européenne du transport urbain et ferroviaire. C'est la seule façon d'envisager la gratuité des transports urbains qui peut être un levier, avec un réel développement de ces derniers, pour résoudre les besoins en transports des populations urbaines, et apporter une part de la restriction nécessaire des émanations de gaz à effet de serre.

Bové : Les transports publics de voyageurs et de marchandises seront développés. Avec notamment la rénovation des infrastructures ferroviaires, la priorité donnée au ferroutage sur le transport routier, des sillons réservés, l'unification et développement du réseau européen.

Laguiller : Collectiviser les transports.

Schivardi : Rien d'officiel n'a été annoncé, mais merci de faire parvenir des informations si celles-ci apparaissent !

Nihous : Exploiter le potentiel des aéroports régionaux en favorisant les connexions plutôt que de construire de nouveaux grands aéroports. Rétablir et développer le transport fluvial. Améliorer les accès aux routes, autoroutes, aéroports, lignes ferroviaires et fluviales.

Buffet : Des programmes de développement des transports publics accessibles à tous les usagers, doivent être engagés partout, pour mieux desservir toutes les zones à égalité (y compris entre les métropoles et les DOM-TOM), pratiquer des tarifs accessibles, voire la gratuité dans certains cas, réduire la pollution. Développement des transports par voie d'eau, qu'il s'agisse des fleuves et canaux ou du cabotage maritime. Le transport aérien devra être réglementé et le kérosène taxé. Les transports inutiles des biens et des personnes sur de longues distances doivent être limités par la relocalisation des productions à chaque fois que cela est possible et par un aménagement du territoire qui limite les déplacements inutiles.