La Série 2 Coupé est animée par 6 motorisations. En diesel, 3 blocs (18d 143 ch, 20d 184 ch et 25d 218 ch) et 3 moteurs en essence (20i 184 ch, 28i 245 ch et le M35i de 326 ch). Même si ce dernier ne sera clairement pas la version la plus vendue, nous n’avons pas pu résister à l’appel du 6 cylindres en ligne. Ce moteur, marque de fabrique de BMW développe 326 ch et possède un couple de 450 Nm soit des valeurs proches de modèles illustres comme la Série 1M (340 ch, 450 Nm) ou la M3 (E46) CSL (360 ch, 370 Nm). Pas de doute, on est ici face à une vraie sportive.


Dès la mise en route, le 6 cylindres confirme cette impression avec une sonorité virile qui s’échappe des deux sorties d’échappement. Les premiers kilomètres en ville attestent que la boite automatique à 8 rapports est toujours aussi exemplaire en faisant preuve de changements de rapports imperceptibles. Le couple est présent dès les plus bas régimes mais c’est surtout quand l’horizon se dégage de toutes traces de vie que l’on prend conscience réellement du potentiel de cette M235i. Pour s’en rendre compte, il suffit de jouer avec les palettes implantées sur le volant. Le 6 cylindres prend alors allègrement des tours et le compteur de vitesses s’affole en dépassant très rapidement les 200 km/h et en vous collant sur le fond de votre dossier. Logique quand le 0 à 100 km/h est abattu en 4,8 s.


Essai vidéo - BMW Série 2 : le retour aux fondamentaux

Place maintenant aux courbes de la route nous menant à Ronda. Ces longs enchaînements de virages mettent en évidence la parfaite combinaison boîte/moteur même si l’on peut regretter l’absence de retour de combustions lors des tombées de rapports comme c’était le cas des anciennes boîtes SMG. Mais c’est surtout l’équilibre des masses (50/50) qu’il faut saluer. Ajouter à cela son empattement relativement compact et le fait qu’il s’agisse d’une propulsion et vous avez entre les mains un vrai missile qui ne demande bien évidemment qu’à s’exprimer. Cela signifie en clair que le conducteur devra s’employer. Même si vous restez en mode normal, ce qui sous entend que vous oubliez pour votre plus grand malheur les modes Sport et Sport +, cette M235i fait preuve d’une grande agilité avec une direction consistante et précise qui permet de la placer avec une grande aisance. Avec une telle cavalerie, on aurait pu craindre quelques pertes de motricité ou de longues glisses, or il n’en est rien. Et si vous souhaitez faire quelques figures en sortie de virage, il faudra enclencher le mode Sport + qui désactive l’ESP. Attention, toutefois, il s’agit d’un mode à ne pas mettre entre toutes les mains. Pour ceux qui voudraient encore accroître cette efficacité, BMW proposera dans quelques mois en accessoire un différentiel autobloquant à glissement limité.


Terminons par un dernier chapitre, celui de la consommation. Même si BMW annonce une moyenne mixte de 7,6 /100 km, la réalité est bien différente. Sur notre essai, nous avons donc enregistré une consommation avoisinant les 13 litres et elle peut même atteindre ou dépasser les 20 litres en attaquant.