Peu d’autres évolutions concernant le Suzuki SX4 2.0 DDiS. On notera principalement l’adoption de disques pleins à l’arrière qui évitent les risques de blocage freins chauds. Le freinage et l’ABS donnent satisfaction en distance d’arrêt comme en endurance. 


Essai - Suzuki SX4 2.0 DDis GLX 4X4 : discrètement dans le coup

Le SX4 conserve sa faculté à concilier ses aptitudes urbaines avec des qualités routières correctes (malgré le comportement un peu trop sous-vireur et un confort de suspension simplement moyen), et une certaine aisance hors des sentiers battus, même si on reste loin de l’efficacité du Jimny. Une vraie polyvalence au quotidien, sans néanmoins briller franchement dans l’un ou l’autre domaine. Sa transmission à quatre roues motrices i-AWD semi-permanente à trois modes que le conducteur sélectionne sur la console centrale reste inchangée.



Essai - Suzuki SX4 2.0 DDis GLX 4X4 : discrètement dans le coup

Elle permet de passer du mode 4x2 au mode 4x4 automatique ou au mode 4X4 verrouillé sur simple pression d’un bouton. Le 4WD-Auto peut être utilisé en permanence (le différentiel central intervient automatiquement dès que les roues avant commencent à perdre de l’adhérence, renvoyant l’excédant de couple aux roues arrière),  le 4WD-Lock verrouille les quatre roues jusqu’à 60 km/h en terrain difficile, tandis que le 2WD traction avant permet de privilégier l’économie de carburant en conditions routières normales. Ce système à différentiel interponts est assez efficace pour procurer une bonne motricité sur chaussée glissante, sans engendrer une surconsommation déraisonnable (moins d’un litre aux 100 kilomètres).

 

La position de conduite est bonne pour tous les gabarits malgré deux bémols :  l’attaque des pédales un peu trop hautes qui obligent à « casser  les pieds », pénible en ville pour les conducteurs aux ligaments fragiles, et le réglage en hauteur de la colonne de direction insuffisant pour certains. Les dossiers de sièges AV assez fermes seront diversement appréciés, d’autant qu’ils manquent un peu de  soutien latéral. L’ambiance intérieure n’est pas trop austère et la finition s’avère dans l’ensemble convenable, pas à la hauteur du Yeti, mais au moins du Duster. La banquette arrière plus apte à accueillir 2 que trois occupants est configurable à 60/40. Ainsi, le coffre permet de caser jusqu’à 1 045 l de bagages,  banquette arrière entièrement rabattue.  Les 270 litres au mini en 5 places sont insuffisants en usage familial, comparé aux 463 litres pour le plus encombrant Duster 4x4, mais le Juke ne fait pas mieux.  

 



Essai - Suzuki SX4 2.0 DDis GLX 4X4 : discrètement dans le coup

Rien d’extraordinaire en matière d’équipement, mais l’essentiel est bien là. Peu d’oublis, si ce n’est l’absence de consommation moyenne sur l’ordinateur de bord ou celle de navigation intégrée, même pas disponible en option. La sécurité passive est apparemment correcte pour les ceintures et les airbags, mais pas extraordinaire pour la structure si on en juge par les 4 étoiles aux tests Euro-NCAP à l’heure où des berlines ou crossovers de gabarit inférieurs réussissent à en récolter 5 malgré une cotation plus sévère depuis 2009. Le régulateur de vitesse maintenant de série sur cette version GLX , tout comme du système d’ouverture des portes et démarrage sans clef, de la climatisation à régulation automatique,  du volant gainé cuir ou du cerclage des aérateurs et poignées de portes chromées…


L’ESP proposé sur le marché français en série, contrairement à la Sedici Emotion (niveau d’équipement équivalant au GLX du SX4 où il est en option). A motorisation identique et équipement comparable, le SX4 2.0 DDis s’affiche à près de 5 000 € de moins au tarif que le petit crossover de Fiat. Le rapport prix/performances/équipement constitue bien le nouvel argument massu du Suzuki SX4 2010.