Depuis plusieurs années, les moteurs diesels sont reconnus comme « cancérogènes certains » par l'OMS qui a du coup jeté un pavé dans la mare. Depuis, tous les moyens sont bons pour tirer sur ce type de motorisation, mais ce serait pourtant aller bien vite et occulter les progrès faits en matière de traitements des gaz d'échappements. Une étude américaine vient d'ailleurs de démontrer que les nouveaux moteurs diesels sont plus propres que jamais.


Les alertes arrivent de toutes parts, avec des statistiques européennes qui montrent que dans certains pays, jusqu'à 6 % des cancers du poumon sont dûs au moteur diesel. Aux Etats-Unis, des chercheurs ont toutefois réussi à prouver que les diesels dits « récents » (post 2007) sont bien moins nocifs. Des rats ont notamment été exposés à 80 heures par semaine d'exposition aux gaz d'échappements de diesels récents, et ce pendant 30 semaines. Aucun cas de cancer du poumon n'a été détecté, pas même un changement biologique ou une aggravation d'un autre cancer déjà présent.


Evidemment, il faut prendre les conclusions avec des pincettes étant donné que presque la moitié des fonds de l'équipe vient de constructeurs automobiles, même si l'autre moitié vient de l'agence de protection de l'environnement américaine.